Zone de secours Vesdre - Hoëgne & Plateau
https://www.zone-vhp.be/cms/
La zone Vesdre - Hoëgne & Plateau (zone 4) regroupe les 19 communes suivantes : Aubel, Baelen, Blégny, Dalhem, Dison, Herve, Jalhay, Limbourg, Olne, Pépinster, Plombières, Soumagne, Spa, Sprimont, Theux, Thimister-Clermont, Trooz, Verviers et Welkenraedt.
Elle se compose de 9 postes suivants: Battice, Herve, Limbourg, Pépinster, Plombières, Spa, Theux, Verviers et Welkenraedt.
Délégués du S.L.F.P. zone V,H&P
Contact responsables du secteur :
Vandenberk Peter Dirigeant responsable
Firefighter.Wal@slfp-g2.eu
Hughues Joseph
Parate Marie
marie.parate@zone-vhp.be
Bonjour,
après la lecture des rapports de visite des lieux de travail, au bout de plus de 1 ans d'existence de la zone, le SLFP ne trouve que le mot "honteux" pour décrire l'état de vos postes !!
C'est un scandale de faire travailler des agents dans de tels locaux !
En ce qui concerne le PGP , le SLFP rappelle que les partenaires sociaux du Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail ont identifié 17 priorités pour améliorer le bien-être au travail pour la période 2024-2029. Ils se focalisent sur des thèmes tels que la prévention, la réglementation, la collaboration et la numérisation, dans le but de créer un environnement de travail sûr et sain pour tous les travailleurs.
1. Optimiser le fonctionnement des services externes pour la prévention et la protection au travail :
Les partenaires sociaux souhaitent que les services externes de prévention répondent plus spécifiquement aux besoins des entreprises, en particulier des petites entreprises. Ils préconisent une approche multidisciplinaire et une meilleure utilisation de l'information pour améliorer les politiques de bien-être.
2. Améliorer l'employabilité des médecins du travail :
Pour faire face à la pénurie de médecins du travail et à l'augmentation de la charge de travail, une refonte de la surveillance de la santé est nécessaire. Cela implique une meilleure collaboration entre les médecins et la mise en place de nouvelles stratégies visant à rendre la profession de médecin du travail plus attrayante.
3. Diminuer le nombre de personnes en incapacité de travail :
La réintégration des travailleurs en incapacité de travail est essentielle. Les partenaires sociaux souhaitent une meilleure collaboration entre les médecins du travail, les médecins traitants et les médecins-conseils par le biais d'une plateforme trio pour faciliter le retour au travail.
4. Importance d'une collecte de données numériques :
Une base de données numérique regroupant toutes les données pertinentes sur le bien-être au travail devrait être mise en place. Ces informations sont essentielles pour une meilleure évaluation des activités de prévention et de suivi des risques, par exemple dans le cadre du projet « Datamining des risques professionnels pour un travail durable ».
5. Poursuivre la mise en œuvre du Plan « Bien-être mental au travail » (BEMAT)
Les troubles psychosociaux demeurent bien présents sur le lieu de travail. Les partenaires sociaux demandent que les initiatives existantes soient poursuivies et, le cas échéant, que les réglementations soient adaptées pour protéger la santé mentale des travailleurs.
6. Actualiser la réglementation concernant la formation des Conseillers en Prévention :
La formation complémentaire des Conseillers en Prévention devrait être mise à jour afin de mieux répondre aux nouveaux modes de travail, tels que le télétravail, et aux risques émergents tels que le changement climatique et l'intelligence artificielle.
7. Revoir la réglementation sur les accidents du travail graves :
La réglementation relative aux accidents du travail graves doit être revue afin de mieux refléter les besoins actuels. Des propositions visant à améliorer cette réglementation sont en cours d'élaboration.
8. Prévenir les troubles musculosquelettiques (TMS) :
Les troubles musculosquelettiques restent un problème répandu. La nouvelle réglementation de 2024 met l'accent sur la prévention de ces troubles grâce à une meilleure évaluation des risques et à la promotion de bonnes pratiques dans les entreprises.
9. Prévoir des ressources suffisantes pour un fonctionnement optimal de l'administration :
Les partenaires sociaux demandent davantage de ressources humaines et financières pour les services d'inspection et l'administration, afin de pouvoir mieux contrôler le respect de la réglementation et de soutenir la numérisation et les campagnes.
10. Maintenir une attention continue pour une réglementation de qualité :
La réglementation en matière de bien-être au travail doit rester claire, efficace et actualisée afin de répondre aux évolutions des conditions de travail, telles que la numérisation, le télétravail et le changement climatique.
11. Moderniser les procédures d'agrément :
Les procédures d'agrément des organisations couvertes par la réglementation en matière de bien-être devraient être modernisées et alignées afin de garantir une plus grande cohérence et un meilleur encadrement.
12. Renforcer la concertation sociale dans le domaine du bien-être :
La concertation sociale joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre d'une bonne politique sociale. Les partenaires sociaux préconisent de renforcer la concertation à tous les niveaux, en mettant l'accent sur les délégations syndicales et les employeurs différents sur un même lieu de travail.
13. Améliorer la connaissance des travailleurs dans le domaine des risques liés à leur travail :
Les travailleurs et les employeurs devraient être mieux informés des risques sur le lieu de travail et des mesures de prévention disponibles. Cela vaut tout particulièrement pour les travailleurs intérimaires et les travailleurs impliqués dans un trajet de réintégration.
14. Évaluer le télétravail :
La popularité toujours croissante du télétravail appelle une évaluation des réglementations actuelles. Les partenaires sociaux souhaitent vérifier si un nouveau cadre juridique est nécessaire pour garantir le bien-être des télétravailleurs.
15. Optimiser les analyses des risques :
Une analyse des risques bien exécutée détermine souvent le succès d'une bonne politique de bien-être. Les partenaires sociaux plaident pour l'utilisation d'outils standardisés et de bonnes pratiques qui aident les employeurs à mettre en œuvre des mesures de prévention efficaces sans analyses trop complexes.
16. Collaboration avec les services d'inspection :
Les partenaires sociaux souhaitent collaborer plus étroitement avec la Direction générale Contrôle du Bien-être au Travail (DG CBE) dans le cadre de campagnes d'inspection. Le lancement de campagnes nationales conjointes accroît en effet l'impact des actions.
17. Mettre à jour les valeurs limites pour les substances dangereuses :
Les valeurs limites pour les substances dangereuses constituent un important instrument dans le cadre de la protection des travailleurs. Les partenaires sociaux estiment qu'il est important que la mise à jour et l'amélioration des méthodes de contrôle et de respect de ces valeurs soient considérées comme un processus continu.
Les partenaires sociaux du Conseil supérieur soulignent qu'il est important d'adapter en permanence la politique en matière de bien-être afin de garantir la santé et la sécurité des travailleurs. Par le biais de la collaboration et de la numérisation, ainsi que de l'adoption d'une réglementation modernisée et de mesures de prévention rigoureuses, ils visent à rendre les lieux de travail de Belgique plus sûrs et plus sains pour tout le monde.
CPTT DU 30 OCTOBRE 2024
Modification de la composition du SIPPT
Approbation du PV définitif de la réunion du
Approbation du rapport mensuel du SIPPT deseptembre 2024
Protection de la maternité (suivi)
SIPPT : VLT 2024 (Spa, Theux, Limbourg, Pepinster et Stembert)
Evaluation PAA 2024
PGP 2025-2029
PAA 2025
Marché-public « extincteurs »
Recyclage du Conseiller en Prévention : Comment élaborer vous-même vos Plans d'Evacuation, votre Dossier d'Intervention et votre Plan Interne d'Urgence ?
Dans le PV du CCB du 02 octobre, il est indiqué qu'il n'est pas possible, pour la zone V,H&P de mettre en œuvre l'ensemble du plan du personnel et il faudra un certain nombre d'années pour y parvenir.
L'autorité zonale, avoue donc, ne pas respecter le cadre du personnel opérationnel nécessaire pour répondre aux missions de la zone de secours et n'accepte pas la proposition de plan du commandant de zone.Indiquer cette situation dans un PV signé par le président de zone, est clairement avouer ne pas respecter la législation en vigueur, ce qui est, pour un mandataire politique, assez curieux, mais c'est également avouer n'en avoir rien à faire de la sécurité des habitants de la zone !
Un exemple !!!
Bruxelles, le 11 septembre 2024
Monsieur le Président, Le SLFP vous prie d'inscrire les points suivants à l'ordre du jour du comité compétent :
- Y a-t-il une analyse des risques pour chaque installation électrique de l'employeur?
Code du bien-être au travail, Livre III, Titre 2, Art. III.2.3
- Y a-t-il une analyse des risques sur les risques d'incendie dans chaque poste ?
Code du bien-être au travail, Livre III, Titre 3, Art. III.3.3
- Existe-il un dossier de prévention incendie complet dans chaque poste ? Est-il à la disposition du CPPT, inspection de bien-être et du service d'incendie ?
Code du bien-être au travail, Livre III, Titre 3, Art. III.3.24
- Est-ce qu'un dossier d'intervention complet est disponible à l'entrée de chaque bâtiment ?
Code du bien-être au travail, Livre III, Titre 3, Art. III.3.21
- Une procédure pour un plan d'urgence interne a-t-elle été élaborée ?
Code du bien-être au travail, Livre III, Titre 3, Art. III.3. 23
- L'employeur a-t-il effectué l'analyse des risques pour les travaux en milieu hyperbare, en collaboration avec le conseiller en prévention compétent du service interne et le conseiller en prévention-médecin du travail ?
Code du bien-être au travail, Livre V, Titre 4, article V.4-9
- Existe-t-il une analyse des risques en rapport avec la protection de la maternité ?
Code du bien-être au travail, Livre X, Titre 5, Art. X.5.4 + Annexe X.5.1/2
Comité de négociation du 28-08-2024
Points à l'ordre du jour :
Points proposés par la zone :
NEANT
Points proposés par la CGSP :
NEANT
Points proposés par la CSC :
NEANT
Points proposés par le SLFP :
Nomination du personnel administratif. Le SLFP demande une adaptation du statut administratif et pécuniaire du personnel administratif.
Documentation :
Lors d'un comité de négociation, la zone Luxembourg a décidé une adaptation des statuts administratif et pécuniaire du personnel administratif zonal. Il a été décidé de proposé de donner accès à la promotion aux contractuels et d'insérer une disposition pour dispenser du stage de nomination.
La volonté du Collège est de nommer les agents après une ancienneté de service de sept ans dans la Zone.Pour ce qui est du statut pécuniaire, la zone Luxembourg a ajouté une disposition pour permettre aux agents qui ont eu une évolution de carrière en tant que contractuels et qui seront nommés à une échelle de recrutement inférieure afin de maintenir leur salaire.
Ce qui est possible de faire dans une zone, doit être également possible de faire dans une autre zone.
Le SLFP demande la modification du statut administratif et pécuniaire des agents administratifs de la zone dans le même sens sauf que comme le personnel de la zone V,H&P est évalué tous les deux ans, le SLFP propose une nomination après 4 ou 6 ans ou par exemple après deux évaluations positives.
CPTT du 26/08/2024
Employeur : approbation du PV définitif de la réunion du 19/06/2024
Employeur : approbation du PV définitif de la réunion du 26/06/2024
Employeur : approbation du rapport mensuel du SIPPT de juin 2024
Employeur : approbation du rapport mensuel du SIPPT de juillet 2024
Employeur : actualisation inventaire amiante
Employeur : PGP
SLFP : analyse des risques relative à une exposition à des agents cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques ou des agents possédant des propriétés perturbant le système endocrinien
SLFP : analyse des risques musculosquelettiques au travail
SLFP : analyse des risques relative aux risques d'incendie
SLFP : affichage des plans d'évacuation dans l'ensemble des postes de la zone
SLFP : existence d'un dossier d'intervention à l'entrée du bâtiment de la zone
SLFP : analyse des risques des postes de travail à écran de visualisation
SLFP : Dans le cadre de l'analyse des risques psychosociale générale, le SLFP demande :
a) La communication des résultats de cette analyse des risques au Comité et les recommandations du Comité et les mesures prises à la suite de cette analyse des risques ;
b) Le plan global de prévention avec le volet psychosocial et le plan d'action annuel 2024 ;
c) L'évaluation annuelle de la politique de prévention en matière de risques psychosociaux et la communication des résultats au Comité ;
d) Les preuves d'information et de formation des travailleurs et de la Iigne hiérarchique en la matière.
Actualité : nouvel AR sur la simplification administrative et l'actualisation de diverses dispositions du code du BET.
Bruxelles, le 12 juillet 2024
Monsieur le Président,
Lors de la visite des lieux de travail le comité dépiste les dangers potentiels de l'entreprise, il aide l'entreprise à déterminer les risquent qui en découlent et suggère des mesures de prévention. Les cinq domaines du bien-être sont concernés : la santé, la sécurité, l'ergonomie, l'hygiène du travail et les aspect psychosociaux.
On vous rappelle l'article II.7-10 du Titre 7 du Livre II du Code du bien-être au travail - Le Comité participe à l'application du système dynamique de gestion des risques en déléguant à cette fin certains de ses membres employeurs et travailleurs pour effectuer périodiquement et au moins une fois par an, avec le conseiller en prévention compétent et le membre de la ligne hiérarchique compétent, une enquête approfondie sur tous les lieux de travail pour lesquels le Comité est compétent.
Par ailleurs, le Comité participe à l'application du système dynamique de gestion des risques en déléguant à cette fin certains de ses membres employeurs et travailleurs pour effectuer périodiquement et au moins une fois par an avec le conseiller en prévention compétent et le membre de la ligne hiérarchique compétent, une enquête approfondie dans tous les lieux de travail pour lesquels le Comité est compétent.
Le SLFP demande de recevoir les rapports suivants, par poste de la Zone.
1. Permis d'environnement
2. Rapport du service d'incendie
3. Plan d'évacuation
4. Rapports des mises en services
5. Rapports des services externes des contrôles techniques relatif aux infrastructures.
6. Rapports du service externes relatifs aux accommodations sociales, premiers secours, ….
7. Les analyses et évaluations des risques en vertu du Code du bien-être au travai
8. L' inventaire amiante et programme de gestion
Conformément à la législation en vigueur, nous vous prions de considérer la présente comme documentation de travail et d'en transmettre, à ce titre, une copie aux membres du comité.
Veuillez agréer, Monsieur le Président , l'expression de nos salutations syndicales.
Bruxelles, le 10 juillet 2024
Remarques et avis motivé du SLFP relatives au PV du CPTT du 26 juin 2024
Le SLFP remarque l'absence, à chaque CPTT, du conseiller en prévention chargé de la direction du service interne.
3. Rapports VLT
Remarques du SLFP : Lors de la réunion, le SEPP, qui a rédigé ces rapports, n'était pas présent malgré que ces points traitent d'une matière qui relève de leur compétence spécifique.
Comment débattre de ce point en l'absence du rédacteur de ces rapports spécialiste en ergonomie?
Le SLFP émet un avis motivé négatif sur les rapports de visite des lieux de travail n'étant pas assez précis.
Poste Plateau, Poste de Verviers et Magasin à Stembert
De manière générale, les sièges de travail sont vétustes et de nombreux utilisateurs ne disposent pas du manuel de réglage de leur siège.
L'avis d'un ergonome a-t-il été demandé pour le achats de chaise et de bureau ? Dans le cas contraire, le SLFP demandera l'avis de l'ergonome pour tout futur achat de matériel de bureau.
Conformément à l'article t. II.7-3. Du CODEX, l'avis préalable du comité a-t-il été demandé pour l'achat de ces équipements de travail ? Si oui, le SLFP demande copie de cet avis préalable.
Dans le cas contraire, il y a infraction à la législation.
Poste Verviers :
Le nouveau poste ne sera, visiblement, pas prêt à accueillir du personnel avant plusieurs années.
Des actions simples et d'autres plus coûteuse doivent impérativement être mises en place.
Les produits chimiques doivent être placés dans une armoire adaptée, aérée et munie de bacs de rétention. Attention : ne pas mélanger les bases et les acides.
- Tous les produits doivent être étiquetés et les fiches produits doivent être mise à disposition à proximité des produits.
Un travail important doit être effectué dans l'ensemble de la zone en ce concerne le stockage de produits.
Le SLFP exige un délai pour remédier à ces infractions qui peuvent représentées un danger pour le personnel.
Nombreuse présence de trace d'humidité et parfois de fissures dans le poste.
Quels sont les actions pour trouver l'origine de ces traces d'humidité et y remédier ?
Un trou a été creusé dans le sol afin de placer un paillasson qui est trop bas = risque de trébuchement.
Le SLFP constate qu'on creuse un trou pour y placer un paillasson trop petit dans une entrée. C'est digne d'une comédie !!
Le SLFP constate également que l'installation électrique ne répond pas aux besoins du poste puisqu'on y place des blocs multiprises !
Il n'y a pas d'aération dans la salle de sport, les points d'ancrage des espaliers sont à vérifier, il y a une forte odeur d'urine dans les WC hommes, les stockage en hauteur sont dangereux (une table sur des armoires remplies de caisses), des portes coupe-feu maintenues ouvertes car il fait trop chaud (bel exemple chez les pompiers)
Dans les chambres communes, il y a un manque d'aération et de prises électriques (ce qui confirme que l'installation électrique ne correspond plus aux besoins actuel du poste)
Les douches sont vétustes et il y a une accumulation d'eau (hygiène), pas de système anti glissade, l'employeur sera responsable en cas d'accident. Les douches ne correspondent pas aux descriptions du CODEX.
Bref, un poste datant d'un autres siècle !
Le SLFP exige un plan d'actions des travaux qui seront exécutés dans ce poste.
Poste de Plombières :
Il faut placer certains pictogrammes ce qui ne devrait pas placer la zone en faillite.
Le SLFP constate que les douches ne sont plus exploitées. Pourquoi ? Les agents de ce poste ne vont pas en intervention ? Ils vont prendre leur douche ailleurs ? Quel est alors la procédure ? Les douches ne sont plus ou pas conforme ?
Comme partout, le stockage est à revoir.
Les produits chimiques/inflammables doivent être placés sur des bacs de rétention.
Tous les produits doivent être étiquetés et les fiches produits doivent être mise à disposition à proximité des produits.
Un travail important doit être effectué dans l'ensemble de la zone en ce concerne le stockage de produits.
Comme au poste de Verviers, il n'y a pas d'aération dans la salle de sport, les points d'ancrage des espaliers sont à vérifier, dans le garage ( ?) les points d'ancrage des cordes d'entraînements doivent être vérifiés. L'employeur risque beaucoup d'avoir des ennuis suite à un AT.
Au fait, comme les douches ne sont plus exploitées, la salle de sport ne le sont sans doute plus non plus (Hygiène)
Poste de Welkenraedt :
Le poste a été inondé suite aux inondations de juillet 2021. Des travaux sont toujours en cours. Il s'agit d'un bâtiment loué à la commune.
3 ans après les inondations, les travaux sont toujours en cours. Sont-ils à la charge du propriétaire ? Comment le comité peut-il prendre des plans de ces travaux ? Le poste « réparé » sera-t-il conforme, en tout point, aux dispositions du CODEX ?
Le SLFP fait remarquer que le comité à son avis à donner sur certains aménagement des lieux de travail. Quels sont les avis demandés au comité ?
Pour ce qui est du rangement et du stockage, les remarques sont les mêmes que pour l'ensemble des postes de la zone !
Il y a en plus de nombreuses fissures inquiétantes dans le poste. Le SLFP demande l'avis d'un ingénieur en stabilité. La zone ne ca ps louer un bâtiment qui risque de s'écrouler ?
Poste de plateau :
Il n'y a pas d'analyse des risques incendie
Il faut renforcer les pictogrammes d'évacuation dont certains sont à l'envers (Rappel, il s'agit d'un poste de pompiers/pompières)
Plans de travail : Lors d'un achat ultérieur, privilégier des plans de travail de forme rectangulaire et aisément réglable en hauteur.
De manière générale, les sièges de travail sont vétustes et de nombreux utilisateurs ne disposent pas du manuel de réglage de leur siège.
Lors d'un achat ultérieur, privilégier les sièges dont le réglage lombaire dispose d'une plage de réglage suffisamment grande en hauteur pour correspondre à la différence de taille de la population.
Il semble, une fois de plus, que les procédures n'ont pas été respectées lors de ces achats !
Quid de l'avis de l'ergonome ?
Quid de respect de la procédure des 3 feux verts ?
Quid de l'avis préalable du comité relatif à ces achats ?
Ambiances thermiques : Plainte au niveau de la chaleur
Le SLFP a déjà demandé et redemande l'analyse des risques relatives aux ambiances thermiques dans l'ensemble des lieux de travail de la zone.
Pour ce qui est du stockage en général et du stockage des produits chimiques, les remarques sont identique aux autres postes.
Certaines porte RF sont maintenue, par des calles en bois, en position ouverte ce qui constitue un exemple chez les pompiers/pompières !
Dans certaines toilettes, il n'y a pas de verrou, pas de porte papiers WC et il n'y a pas de barre porte appui dans le WC pour PMR.
Le SLFP demande quand ce poste sera effectivement terminé et conforme à la législation ?
6. SLFP : plan chaleur 2024. Il demande que l'analyse des risques des ambiances thermiques sur les lieux de travail soit présentée au comité.
Avis motivé du SLFP :
On parle de forte chaleur pour une période de plusieurs jours marquée par une accumulation de températures supérieures à 25°C. Et comme forte chaleur et pic d'ozone sont très souvent liés, le Plan prend également en compte un critère de concentration en ozone lors du passage en phase d'alerte.
Depuis 2005, la Belgique dispose d'un plan national forte chaleur et pics d'ozone.
La décision d'établir un plan national date de l'année 2003, dont le mois d'août a été frappé partout en Europe par une vague de chaleur d'une ampleur exceptionnelle, entrainant une forte augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les personnes vulnérables.
Les autorités ont établi un plan indiquant des seuils pour la température et pour l'ozone. L'objectif de ce plan est d'anticiper l'apparition de pics de chaleur et d'ozone et de définir proactivement les mesures pour prévenir et limiter les impacts de l'ozone et de la chaleur sur la santé.
7. SLFP : demande les résultats de l'analyse des risques de la qualité de l'air intérieur des locaux de travail.
Avis motivé du SLFP :
Le SLFP constate que la zone V,H&P est une fois de plus en infraction envers la législation.
Le SLFP demande le respect de la législation.
8. SLFP : Est-il prévu des vestiaires, des douches et des toilettes séparés pour les hommes et pour les femmes dans l'ensemble des postes de la zone (Article III.1-45 du CODEX)?
Avis motivé du SLFP :
La réponse du commandant n'est pas trop constructive. Le Commandant dit que les rapports sont annexés à la convocation du jour et qu'ils passent chaque fois en concertation. Le SLFP demande d'envoyer sous enveloppe la documentation en plus de l'envoi informatique afin de pouvoir consulter les documents. Le Commandant constate que c'est constructif, il rappelle que M. L. a demandé il y a peu de ne plus recevoir de courrier écrit.
Premièrement : les rapports des visites font l'objet d'avis motivé et de remarques du SFLP (Voir plus haut)
Deuxièmement : Aucun de ces rapports ne mentionnent la présence de vestiaires, des douches et des toilettes séparés pour les hommes et pour les femmes dans l'ensemble des postes de la zone. Un rapport mentionne des odeurs d'urine dans les WC hommes et un autre des manquements dans les WC PMR.
Pas de trace sur l'existence de vestiaires, des douches et des toilettes séparés pour les hommes et pour les femmes dans les rapports de visites.
Le SLFP pourrait encore aller plus loin, les locaux sociaux correspondent-ils tous aux descriptions du CODEX. Les rapports n'en précise rien !
En ce qui concerne l'envoi d'un exemplaire des documents par écrits, le SLFP rappelle que certaines zone « chipote » après un premier envoi par transfert.
De prime abord, WeTransfer est une bonne alternative gratuite lorsque vous souhaitez partager des fichiers volumineux. Cependant lorsque le destinataire reçoit le lien de téléchargement, le lien de partage n'est pas sécurisé par un mot de passe et, pour la version gratuite, n'a qu'une durée de validité de 7 jours.
Si vous ayez inclus par erreur le mauvais fichier dans un transfert, le processus de suppression de vos transferts est facile. En passant votre curseur sur le transfert lorsque vous le visualisez dans votre panneau« Envoyés », vous aurez la possibilité de supprimer votre transfert.
Le SLFP souhaite donc, afin d'éviter toute manipulation après l'envoi, que les fichiers envoyés soient datés et que le lien soit accessible jusqu'au jour de la réunion.
Le SLFP téléchargera les documents, je jour de la réception du lien et le jour de la réunion.
Si l'autorité nous assure d'un moyen de ne pas modifier le we transfert après son transfert initial, le SLFP acceptera que l'envoi se fasse uniquement de façon électronique.
Dans ce cas, nous acceptons l'envoi de la documentation uniquement par We Transfert.
9. SLFP : Les travailleurs/travailleuses disposent-ils/elles de deux armoires individuelles ?
Le Commandant explique qu'il existe effectivement des armoires propres et des armoires « sales » malgré que le véhicule REFIT permette de ne pas ramener de vêtements sales dans les casernes.
Le SLFP demande si les agents qui se rendent dans des bâtiments insalubres ont une deuxième armoire ?2Le commandant dit qu'il n'y a eu aucune demande jusqu'ici.
Avis motivé du SLFP : Le véhicule REFIT n'est pas envoyé, systématiquement, sur toutes les interventions salissantes et le fait de n'avoir aucune demande du personnel, ne permet pas de déroger au CODEX !
Le SLFP demande le respect de la législation.
Bruxelles, le 09 juin 2024
Monsieur le Président,
Suite à un courriel reçu d'un membre de la zone, le SLFP est informé que des réparations dans les postes touchés par les intempéries de 2021, ont enfin, lieux.
La zone est actuellement en phase de transition. Réparations des dégâts dans les postes touchés par les intempéries de 2021. Construction d'une nouvelle caserne à Verviers.
Comme ce membre du personnel estime qu'il y a des matières plus urgentes à négocier que de demander le respect de la législation et de nous produire l'analyse des risques des ambiances thermiques, nous en déduisons que le respect de la loi n'est pas important pour certains membres de votre personnel. Est-ce également votre cas ?
Comme des travaux ont lieu dans certains postes, le SLFP suppose que ces postes respecterons donc, après ces travaux, la législation en matière d'aménagement des lieux de travail par rapport au titre 1er du livre III du CODEX.
Le SLFP rappelle l'article II.7-3 du CODEX qui dispose que le Comité émet un avis préalable sur tous les projets, mesures et moyens à mettre en œuvre qui, directement ou indirectement, immédiatement ou à terme, peuvent avoir des conséquences sur le bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail ainsi que sur les mesures spécifiques d'aménagement des lieux de travail.
Le SLFP vous demande de nous produire les avis préalable du comité à ces aménagements.
Comme un délégué de la CSC, membre du comité de prévention et de protection au travail , pense sincèrement qu'il y a matières plus urgentes à négocier que de demander une analyse des risques des ambiances thermiques, pourtant prévue par la loi, le SLFP vous prie d'inscrire les points suivants à l'ordre du jour du prochain comité de concertation (et pas de négociation !). Ces points sont en relation avec la réparation des dégâts dans certains postes, pour le SLFP il s'agit d'une occasion pour mettre ces postes en conformité avec l'aménagements des lieux de travail et ainsi de respecter la loi !
- Lors des inondations de juillet 2021, plusieurs postes ont eu des dégâts. Visiblement, les communes n'avaient pas effectuées d'analyse des risque de leur territoire. La zone compte-t-elle déplacer certains postes en relation avec l'analyse des risques zonales ?
- Le SLFP demande, pour chaque poste, l'analyse des risques relatives à l'éclairage.
Documentation : Art. III.1-32.- L'employeur détermine, sur base des résultats d'une analyse des risques, les conditions auxquelles l'éclairage des lieux de travail, à l'air libre ou non, ainsi que des postes de travail, doit répondre afin d'éviter des accidents par la présence d'objets ou d'obstacles ainsi que la fatigue des yeux.
- Le SLFP demande les résultats de l'analyse des risques de la qualité de l'air intérieur des locaux de travail.
Documentation : Art. III.1-34.- § 1er. L'employeur veille à ce que les travailleurs disposent d'une bonne qualité d'air intérieur dans les locaux de travail.
§ 2. A cet effet, l'employeur effectue une analyse des risques de la qualité de l'air intérieur des locaux de travail, au cours de laquelle il tient compte du débit de l'air apporté et des sources possibles de pollution, telles que par exemple:
1° la présence et l'activité physique de personnes;
2° la présence de produits et matériaux dans les locaux de travail, tels que des matériaux de construction, le revêtement du sol et les décorations, le mobilier, les plantes et animaux, les équipements techniques, les appareils, outils et machines présents;
3° l'entretien, la réparation et le nettoyage des lieux de travail;
4° la qualité de l'air apporté par infiltration et ventilation, pollution et fonctionnement des systèmes de ventilation, de traitement de l'air et de chauffage.
L'analyse des risques est réalisée par des inspections visuelles, le contrôle des installations et des documents, et avec la participation des travailleurs. Si nécessaire, des mesurages et/ou calculs sont effectués.
- Est-il prévu des vestiaires, des douches et des toilettes séparés pour les hommes et pour les femmes dans l'ensemble des postes de la zone (Article III.1-45 du CODEX)?
- Les travailleurs/travailleuses disposent-ils/elles de deux armoires individuelles ?
Documentation : Art. III.1-48, &3 : Lorsque les travailleurs sont exposés à l'humidité ou à la saleté ou lorsqu'il existe un risque d'intoxication ou de contamination, ils disposent de deux armoires individuelles, l'une pour les vêtements personnels et l'autre pour les vêtements de travail.
- L'employeur met-il des produits de toilette et des essuies à disposition du personnel ?
Documentation : Art. III.1-54.-L'employeur met des produits de toilette en suffisance et, le cas échéant, des produits spéciaux de nettoyage ainsi que tout autre équipement supplémentaire à la disposition des travailleurs sans que cela entraîne des frais pour eux.
Il met également à disposition suffisamment d'essuie-mains dont il assure l'entretien et le remplacement en temps utile. Il peut mettre à la disposition tout autre moyen qui est destiné à sécher les mains.
- Les installations des douches se composent-elle de cabines isolées ?
- Chaque cabine de douche comprend elle un équipement (par exemple un porte-manteau ou une patère et une étagère) qui permet de ranger ses effets personnels de façon sèche (par exemple les vêtements, un essuie, des lunettes…) ?
D'autres matières, tout aussi importante, seront abordées lors d'un autre comité de concertation.
Monsieur le Président,
Monsieur le Commandant,
En vertu de l'article 84 de l'Arrêté Royal du 28.09.84, organisant les relations entre les autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités, nous vous informons que le front commun syndical de la zone de secours Vesdre - Hoëgne & Plateau organisera une assemblée générale pour l'ensemble du personnel, le mercredi 12 juin à 19h30. Auriez-vous la bonne obligeance de libérer le personnel ou de le dispenser pour qu'il puisse s'y rendre ?
L'assemblée aura lieu à Verviers, place verte n°12.
Bonjour,
Dans la documentation jointe pour la réunion de ce jour, figure une liste nominative des agents occupant un poste de sécurité et soumis à la surveillance de la santé obligatoire.
Le SLFP rappelle que cette liste doit être annexée au plan annuel et pas envoyée n'importe quand.
Remarques SLFP PV mars 2024 :
4. SLFP : planning de la construction de la nouvelle caserne de Verviers ainsi qu'un planning de mise en conformité de l'ensemble des postes de la zone.
Le Vice-Président propose de transmettre le planning d'étude en précisant que les délais devront être adaptés en fonction du moment de la réception du permis d'urbanisme modifié. Il dit que le planning révisé sera également transmis.
Le conseiller en prévention réitère sa demande pour voir les plans. Le Commandant de zone fera le nécessaire.
Sauf erreur, le planning d'étude n'a pas été transmis.
5. SLFP : programme des besoins pour le nouveau poste de Verviers.
Le SLFP s'inquiète de savoir si le budget de 20M€ correspond au besoin de la future caserne. Celleci sera-t-elle adaptée en 2034 ?
Le Vice-Président répond que le projet répond aux besoins identifiés par les différents GT.
Le Commandant de zone explique que les résultats du groupe de travail lui ont été renvoyées hier. Il propose de les transmettre au Comité avec le PV.
Sauf erreur, nous n'avons pas reçu les résultats du groupe de travail.
6. Le SLFP demande que lors des visites des lieux de travail, les différentes analyses des risques, obligatoires, soient présentées.
Le SLFP demande que les analyses de risques obligatoires soient présentées.
Le Commandant de zone dit que ses analyses (lumières…) n'existent pas mais que la volonté est bien de les faire réaliser.
L'Autorité prend acte de la demande et souhaite qu'elles soient intégrées au prochain PGP.
Le SLFP constate qu'en 10 ans d'existence comme employeur, la zone a été incapable de satisfaire à la législation en vigueur. Il faudra attendre le prochain PGP pour voir intégré des obligations légales de l'employeur !
Avis motivé du SLFP CCB du 13 mars 2024
Plan du personnel :
Avis motivé du SLFP : Le Président déclare qu'il n'existe aucun plan du personnel validé par le conseil et que le document présenté par le commandant de zone est financièrement acceptable. Le conseil aura donc la seule et entière responsabilité en cas de manque de personnel dans la zone.
Le SLFP rappelle que la zone adopte le plan du personnel du personnel opérationnel en tenant compte des critères suivants (La notion financière n'apparait pas dans les critères) :
1° le personnel nécessaire pour assurer les missions opérationnelles à partir de chaque poste de la zone en tenant compte des moyens adéquats arrêtés par la zone sur la base de l'arrêté royal du 10 novembre 2012 déterminant les conditions minimales de l'aide adéquate la plus rapide et les moyens adéquats ;
Pour le critère visé à l'alinéa 1er, il est tenu compte notamment :
a) des niveaux de service arrêtés dans le programme pluriannuel de politique générale pour les différents secteurs géographiques du territoire de la zone ;
b) de l'organisation opérationnelle de la zone pour l'envoi des moyens à partir du réseau de postes ;
c) de la permanence/garde en caserne ou non du personnel opérationnel dans les postes ;
d) des missions opérationnelles nécessitant des moyens spécifiques localisés dans certains postes de la zone ;
2° pour les membres du personnel professionnel, leur disponibilité réelle pour l'exercice des missions opérationnelles en tenant compte :
a) des règles applicables relatives au temps de travail ;
b) des congés accordés par la zone ;
c) le cas échéant, du coefficient multiplicateur, calculé par zone, nécessaire pour assurer un service continu ;
d) des modalités liées à l'aménagement de fin de carrière [et la politique de fin de carrière de la zone, ainsi que le besoin de remplacer ou de recruter proactivement le personnel opérationnel qui est réaffecté ou se trouve dans un régime de fin de carrière et, le cas échéant, la formation qui doit être suivie à cet effet;
e) des heures de formation nécessaires pour la carrière et obligatoires pour le maintien des compétences et des qualifications nécessaires à l'exercice de la fonction ;
3° pour les membres du personnel volontaires, leur disponibilité réelle pour l'exercice des missions opérationnelles en tenant compte :
a) des règles relatives au temps de service ;
b) de leur disponibilité pendant les différentes tranches horaires de la journée ;
c) des heures de formation nécessaires pour la carrière et obligatoires pour le maintien des compétences et des qualifications nécessaires à l'exercice de la fonction ;
4° les statistiques des interventions, y compris les départs simultanés ;
5° l'analyse des risques opérationnelle de la zone ;
6° le personnel nécessaire pour assurer les tâches administratives et logistiques pour assurer la prévision, la prévention, la préparation, l'exécution et l'évaluation telles que définies à l'article 11, § 2, de la loi du 15 mai 2007 et qui ne sont pas accomplies par le personnel administratif, y compris le personnel nécessaire pour assurer les missions de prévention de l'incendie et de l'explosion telles que définies à l'article 176 de la loi du 15 mai 2007 ;
7° le cas échéant, le personnel nécessaire pour assurer les missions du dispatching zonal.
Le plan du personnel comporte la pyramide des âges du personnel opérationnel pour le personnel professionnel et le personnel volontaire séparément et la politique zonale en matière d'aménagement de fin de carrière.
Bruxelles, le 09 février 2024
Monsieur le Président,
Vous trouverez ci-dessous, les points du SLFP à inscrire à l'ordre du jour du comité compétent.
Le SLFP vous en souhaite bonne réception.
- Le SLFP demande quelles sont les démarches entreprises par l'autorité pour statutariser son personnel administratif ? Le SLFP rappelle que l'emploi statutaire doit rester la règle dans la fonction publique.
- A défaut de statutarisation le SLFP Demande l'octroi d'un deuxième pilier de pension pour le personnel administratif.
Documentation : Nous connaissons tous le premier pilier de pension. Il est constitué de la pension légale qui est organisée par les pouvoirs publics. Son montant dépend du nombre d'années pendant lesquelles le travailleur a travaillé et de ses revenus pendant cette période. Le statut qu'il avait, fonctionnaire, travailleur salarié ou indépendant, joue également un rôle dans le calcul de sa pension.
D'autres piliers pour compléter cette pension légale peuvent être envisagés.
Ainsi, la pension complémentaire des travailleurs constitue le deuxième pilier. Il s'agit d'un engagement de pension pris par un employeur au profit de son personnel. Cet engagement de pension est financé soit via une assurance-groupe souscrite auprès d'une entreprise d'assurance, soit auprès d'un organisme de financement des pensions (OFP).
Le plus souvent une partie de la rémunération est retenue par l'employeur et est reversée au moment de la pension ou en cas de décès (si une couverture décès est prévue). Le travailleur reçoit le montant assuré lorsqu'il prend sa pension ou il reviendra à ses héritiers en cas de décès. En Belgique, cela se fait généralement sous la forme d'un capital, mais le montant peut également versé tous les mois, sous la forme d'une rente. Le deuxième pilier est fiscalement intéressant aussi bien pour l'employeur que pour le travailleur.
- Le SLFP demande l'octroi de chèques repas à l'ensemble du personnel de la zone.
Les chèques-repas constituent un complément de salaire et sont avantageux tant pour l'employeur que pour le travailleur, car ils sont exonérés de cotisations sociales et d'impôts.
C'est l'avantage le plus répandu en Belgique. En leur octroyant des chèques-repas, vous accordez à vos salariés une rémunération. Cela augmente leur qualité de vie et les motive davantage. Ils vous permettent également d'attirer plus facilement de nouveaux collaborateurs.
- Le SLFP demande un planning de la construction de la nouvelle caserne de Verviers ainsi qu'un planning de mise en conformité de l'ensemble des postes de la zone.
- Le SLFP demande que lors des visites des lieux de travail, les différentes analyses des risques, obligatoires, soient présentés. Rappel : analyse des risques de l'éclairage des lieux de travail, analyse des risques de la qualité de l'air intérieur des locaux, analyse des risques de chaque installation électrique, analyse des risques relative au risque d'incendie, analyse des risques des ambiances thermiques d'origine technologique ou climatique présentes sur le lieu de travail, etc…
- Le SLFP demande que le comité prenne connaissance du programme des besoins pour le nouveau poste de Verviers. La construction d'un bâtiment neuf doit être capable de répondre aux besoins actuels mais aussi et surtout, anticiper les besoins futurs pour que le bâtiment puisse avoir la plus longue durée de vie possible (au minimum de 40 ans).
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations syndicales.
Bruxelles, le 12 janvier 2024
Monsieur le Président,
Par arrêté royal du 14 décembre 2023, un subside de 679.645,42€ a été accordé à la zone à la zone de secours Vesdre-Hoëgne & Plateau, suite aux inondations de juillet 2021.
Le subside est utilisé pour remplacer ou réparer le matériel endommagé lors des inondations de juillet 2021, à savoir, pour la zone de secours Vesdre-Hoëgne & Plateau : autopompe, camion, UNIMOG, matériel informatique et radio divers, banc de géométrie et cric de fosse.
Le SLFP rappelle que le comité émet un avis préalable sur le choix, l'achat, l'entretien et l'utilisation des équipements de travail et des EPI et EPC.
Le SLFP demande donc d'inscrire à l'ordre du jour du prochain comité compétent, les choix de l'autorité relatifs aux différents matériaux ou équipements de travail qu'elle compte se procurer à l'aide de ses subsides.
Le SLFP demande également si l'ensemble des postes, touchés par ces inondations, sont fonctionnels et respectent les exigences de base relatives aux lieux de travail.
Bruxelles, le 03 novembre 2023
Monsieur le Président,
Sauf erreur de notre part, aucune description de fonction n'a été présentée au comité compétent (professeur d'éducation physique, directeur administratif...).
La « description de fonction » explique ce qui est attendu d'un travailleur à tel poste, à tel moment. En matière de bien-être au travail, elle permet de prévenir (ou d'objectiver) la surcharge (ou sous-charge) de travail, les conflits de rôle ou de responsabilité.
L'établissement de l'inventaire des fonctions concernera l'ensemble des fonctions exercées au sein d'une organisation, sans oublier les fonctions techniques (entretien, maintenance, etc.) et temporaires, et celles des volontaires !
Il est très important de fournir aux travailleurs des informations sur les objectifs et la procédure envisagée, si l'on veut pouvoir compter sur leur collaboration et obtenir leur accord quant au contenu des fonctions.
Si un organe de concertation ou Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) est présent dans l'organisation, il importe de l'associer à la démarche et de solliciter son avis aux moments clés du processus de description des fonctions.
Le SLFP demande donc que les différentes descriptions de fonctions des différents postes de travail existants dans la zone V, H&P soient présentés, pour avis, lors du prochain comité compétent.
L'organigramme de la zone V, H&P doit également être présenté en comité de concertation car il s'agit d'une matière de concertation (organisation du travail).
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations syndicales.
Bruxelles, le 06 octobre 2023
Monsieur le Président,
Vous trouverez ci-dessous, les avis motivés du SLFP relatifs au COCOBA du mois de septembre.
Le SLFP vous en souhaite bonne réception.
- Validation du nouveau conseiller en prévention de la Zone VHP.
Avis motivé du SLFP : Le SLFP rappelle que le document d'identification du SIPP doit être modifié et tenu à disposition de l'inspection du travail.
Le document d'identification mentionne :
L'identification de l'employeur ;
Les missions à effectuer par le service interne/externe ;
La composition du service interne, le nombre de conseillers en prévention, leurs qualifications et la durée de leurs prestations ;
Les compétences représentées au service interne ;
Les moyens administratifs, techniques et financiers disponibles pour le service
Les avis du Comité PPT ;
Les missions concernant l'état de santé.
L'employeur détermine, compte tenu du plan global de prévention et après avis préalable du Comité, les compétences qui doivent être présentes dans son entreprise ou institution et pour quelles compétences il fait appel à un service externe (Art. II.1-13 du CODEX).
L'employeur détermine, après avis préalable du Comité :
1° le mode de composition du service interne ;
2° les moyens techniques et scientifiques, les locaux et les moyens financiers ainsi que le personnel administratif mis à la disposition du service interne.
L'employeur détermine, après accord préalable du Comité, la durée minimale des prestations des conseillers en prévention de sorte que les missions attribuées au service interne puissent toujours être accomplies de manière complète et efficace.
5. Rapport annuel 2022 du SEPP.
Le
conseiller en prévention présente le rapport annuel du SEPPT. Le Major
interroge du statut « APTE SOUS RESERVE ». Le conseiller en prévention explique
que le statut « APTE SOUS RESERVE » cache en réalité une « APTE AVEC
RECOMMENDATION ».
La case « APTE » est bien cochée par le Médecin du Travail. Une clarification de ce statut de sera demandée au SEPP par le conseiller en prévention. Il faut, en effet, que le statut soit « APTE AVEC RECOMMENDATIONS » ou « APTE » ou « INAPTE » comme dans le tableau récapitulatif. Nous ne pouvons pas accepter le statut « APTE SOUS RESERVE » car, dans ce cas, nous devons considérer l'agent INAPTE. Une organisation syndicale propose de voir comment ça se passe avec les autres zones et demande de mettre ce point à l'ordre du jour du prochain CCB.
Avis motivé du SLFP :
Suite aux résultats de l'évaluation de santé périodique et lorsque l'état de santé du travailleur le nécessite, le conseiller en prévention-médecin du travaildoit proposer à l'employeur toutes les mesures appropriées de protection ou de prévention individuelles et collectives.
Ces mesures peuvent consister en :
1° une réduction de la durée, de l'intensité ou de la fréquence de l'exposition à ces agents ou contraintes ;
2° une proposition d'aménagement ou d'adaptation du poste de travail ou de l'activité et/ou des méthodes de travail et/ou des conditions de travail ;
3° une formation ou une information au sujet des mesures générales de prévention et de protection à mettre en œuvre ;
4° l'évaluation de santé de tous les travailleurs ayant subi une exposition analogue ou ayant été occupés à des activités similaires ;
5° le renouvellement de l'analyse des risques spécifiques au poste de travail ou à l'activité, notamment en cas d'application d'une technique nouvelle, de l'utilisation d'un produit nouveau ou de l'augmentation du rythme de travail ;
6° le retrait du travailleur concerné de toute exposition à un agent ou activité à risque défini (toute activité ou tout poste de travail pour lesquels les résultats de l'analyse des risques, font apparaître l'existence d'un risque identifiable pour la santé du travailleur dû à l'exposition à un agent physique, à un agent biologique, ou à un agent chimique, d'un lien entre l'exposition à des contraintes à caractère ergonomique ou liées à la pénibilité du travail ou liées au travail monotone et répétitif, et un risque identifiable de charge physique ou mentale de travail pour le travailleur ou d'un risque identifiable pour la santé du travailleur dû à l'exposition élevée à des risques psychosociaux au travail) ou la mutation temporaire du travailleur de son poste de travail ou de son activité exercée
Un modèle de formulaire d'évaluation de santé visé à l'article I.4-46 du code du bien-être au travail figure à l'annexe I.4-2, 1re partie.
S'il s'agit de l'examen d'un travailleur chargé d'un poste de sécurité ou d'un poste de vigilance ou d'une activité à risque lié à l'exposition aux rayonnements ionisants, le conseiller en prévention-médecin du travail peut déclarer que la personne est inapte définitivement pour une certaine période pour le poste ou l'activité précités, qu'il est interdit de l'affecter, de le maintenir à ce poste ou cette activité et recommande de l'affecter à un poste ou une activité répondant aux recommandations et propositions du conseiller en prévention-médecin du travail concernant les conditions d'occupation et d'aménagement et les mesures de prévention, relatives au poste de travail ou à l'activité.
L'agent peut donc être inapte à une certaine fonction mais apte à une activité répondant aux recommandations du médecin du travail.
8. Le SLFP demande l'analyse des risques, bien-être au travail, au niveau de l'organisation de la zone dans son ensemble et au niveau de chaque poste de travail ou de fonction présent dans la zone.
Avis motivé du SLFP : Le SLFP rappelle sa demande l'analyse des risques au niveau de l'organisation dans son ensemble, au niveau de chaque groupe de postes de travail ou de fonctions et au niveau de l'individu (Article 1.2-6 du code du bien-être au travail)
L'analyse des risques est la base de la législation en matière de bien-être au travail. Une des principales difficultés de l'analyse des risques réside dans le nombre important de
risques possibles dans les entreprises: sécurité (incendie, électricité, travail en hauteur,
glissades, chutes…) produits chimiques dangereux et agents biologiques, agents physiques,
RPS, TMS…
La prévention des risques professionnels ne repose pas sur quelques personnes comme les
conseillers en prévention internes. Toutes les personnes de l'entreprise ont un rôle à jouer:
l'employeur, les membres de la ligne hiérarchique, les conseillers en prévention, les travailleurs et le comité pour la prévention et la protection au travail.
Chacun de ces acteurs a des responsabilités, des obligations et des missions. Tous doivent
collaborer au SDGR et à l'analyse des risques.
L'analyse des risques de l'organisation dans son ensemble doit couvrir les 7 domaines du bien-être au travail:
1. la sécurité au travail ;
2. la protection de la santé du collaborateur ;
3. la charge psychosociale (stress et violences, harcèlement moral ou sexuel au travail) ;
4. l'ergonomie, c'est-à-dire l'adaptation du travail à l'homme ;
5. l'hygiène au travail ;
6. l'embellissement des lieux de travail;
7. les mesures environnementales ayant une influence sur le bien-être au travail.
Les employeurs sont tenus de mettre en place un système dynamique de gestion des risques visant à protéger leurs collaborateurs. Cette gestion débute par une analyse des risques générale et débouche sur des mesures de prévention.
Pour rappel, l'analyse des risques doit être réalisée:
- Pour l'association dans son ensemble (bâtiments, espaces, matériaux, processus de travail), par exemple au moyen d'un guide de dépistage participatif des risques;
- Pour chaque travailleur ;
- Pour chaque situation de travail (éducateur, assistant social, accueillant, secrétaire, formateur, aide familial, travailleur de rue, etc.).
Les analyses des risques fournies ne sont qu'une infime partie des analyses des risques obligatoires du fait de la législation.
- Il faut commencer par l'analyse des risques dans son ensemble ;
- Il faut établir une liste de toutes fonctions présentes dans la zone ;
- Il faut procéder à l'analyse des risques de chaque fonction et au niveau de l'individu.
Le conseiller en prévention sécurité au travail n'est pas le seul à devoir exécuter ce travail, il faut un groupe multidisciplinaire.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations syndicales.
Eric LABOURDETTE Peter
VANDENBERK Asma BOUSNINA
Dirigeant responsable Dirigeant responsable Mandataire permanente
Bruxelles, le 01 septembre 2023
CPTT du 13 septembre 2023
Ordre du jour :
1. Validation du nouveau conseiller en prévention de la Zone VHP.
Remarques du SLFP :
Le SLFP souhaite que l'autorité rectifie, dans la note préparatoire relative à la validation du nouveau conseiller en prévention, les références législatives employées.
En effet, il est indiqué que conformément à l'Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif au Service interne pour la Prévention et la Protection au Travail, la désignation, le remplacement ou l'écartement d'un conseiller en prévention ne peut intervenir qu'après l'accord préalable du CPPT.
Le code du bien-être au travail a remplacé tous les arrêtés d'exécution de la loi du 4 août 1996 relative au bien-être de travailleurs lors de l'exécution de leur travail. Il ne s'agit plus de citer l'arrêté royal du 27 mars 1998 mais le titre 1er du livre II du CODEX.
Pour ce qui est du niveau du candidat à la fonction. Il est porteur actuellement du diplôme CP de niveau 3 et est inscrit à la formation afin d'obtenir le niveau 2. Cette formation commence le 15/9/2023.
Le SLFP vous informe de la position du SPF Emploi.
Réponse SPF : (référence HUT/31627/N/A/CD)
« Bien qu'il soit évident que la profession de pompier comporte des risques importants pour la sécurité et la santé, celle-ci n'est pas reprise explicitement dans les activités à risques de l'article II.1-2 §ler du code du bien-être au travail. Cela signifie que c'est seulement le nombre de travailleurs que la zone de secours, comme employeur, occupe qu'il faut prendre en considération afin de connaitre le niveau de formation minimale des conseillers en prévention. Pour déterminer le nombre de travailleurs occupés dans la zone de secours, il faut compter aussi bien le cadre opérationnel que le cadre administratif et cela quel que soit leur statut (contractuel, nommé,). Les volontaires entrent aussi en ligne de compte dans le calcul du nombre de travailleurs étant donné qu'ils sont assimilés à des travailleurs pour l'application de la loi bien-être.
Une zone de secours avec plus de 1000 travailleurs fait ainsi partie des employeurs du groupe A. Cela implique que le conseiller en prévention chargé de la direction du service interne doit avoir terminé avec fruit la formation complémentaire de niveau 1 et disposer de deux ans d'expérience comme conseiller en prévention dans un service interne.
Une zone de secours qui occupe entre 200 et 1000 travailleurs fait partie des employeurs du groupe B. Dans ce cas, le conseiller en prévention chef du service interne doit avoir terminé avec fruit la formation complémentaire de niveau 2 seulement.
Il s'agit ici d'exigences minimales imposées par la règlementation. Il peut bien entendu être souhaitable qu'un conseiller en prévention d'un niveau supérieur soit désigné vu la dangerosité du travail effectué ».
Le SLFP rappelle que la durée minimale des prestations des conseillers en prévention fait l'objet d'un accord préalable du Comité (article II.1-16 du code).
Il paraît donc impossible de le désigner actuellement et en absence du diplôme de niveau 3.
2. Approbation du PV du 05/07/2023.
3. Rapports mensuels de juin et juillet 2023 du SIPPT.
4. Rapport annuel 2022 du SIPPT.
5. Rapport annuel 2022 du SEPPT.
6. Etat d'avancement de la future chambre pour les travailleurs du PIT au CHR Verviers.
7. Etat d'avancement du Plan d'Actions des VLT 2022.
8. Le SLFP demande l'analyse des risques, bien-être au travail, au niveau de l'organisation de la zone dans son ensemble et au niveau de chaque poste de travail ou de fonction présent dans la zone.
9. Le SLFP demande l'évaluation du plan annuel de prévention 2023.
Bruxelles, le 11 août 2023
Monsieur le Président,
Le SLFP désire inscrire les points figurant ci-dessous à l'ordre du jour du prochain comité compétent.
Le SLFP rappelle l'article 47, alinéa 3, de l'arrêté royal
du 28 septembre 1984 qui dispose que Lorsqu'une organisation syndicale
représentative demande par écrit au président d'un comité de concertation
d'inscrire à l'ordre du jour une question relative à la sécurité, l'hygiène et
l'embellissement des lieux de travail, il est tenu de réunir le comité dans les
meilleurs délais, et au plus tard trente jours après la réception de la
demande.
Le SLFP rappelle également les articles suivants du CODEX :
Art. II.7-6.- Le Comité stimule les activités du service interne et suit le bon fonctionnement de ce service.
Art. II.7-14.- L'employeur est tenu de fournir toutes les informations nécessaires au Comité, afin qu'il puisse émettre ses avis en parfaite connaissance de cause.
Art. II.7-15.- L'employeur fournit au Comité toutes les informations nécessaires concernant les risques pour le bien-être au travail ainsi que les mesures de protection et de prévention, tant au niveau de l'organisation dans son ensemble qu'au niveau de chaque groupe de postes de travail ou de fonctions, ainsi que toutes les informations nécessaires concernant les mesures prises en matière de premiers secours, de lutte contre l'incendie et d'évacuation des travailleurs.
En outre, l'employeur fournit toutes les informations nécessaires concernant l'évaluation des risques et les mesures de protection, dans le cadre du système dynamique de gestion des risques et du plan global de prévention.
L'article 127 du code social pénal dispose que sans préjudice des dispositions des articles 119 à 126 et 128 à 133, est puni d'une sanction de niveau 3 l'employeur, son préposé ou son mandataire qui a enfreint les dispositions de la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail et de ses arrêtés d'exécution.
1. Le SLFP demande l'analyse des risques, bien-être au travail, au niveau de l'organisation de la zone dans son ensemble et au niveau de chaque poste de travail ou de fonction présents dans la zone.
2. Le SLFP demande l'évaluation du plan annuel de prévention 2023.
Documentation point 1 :
Le SLFP rappelle que tout employeur est tenu de mener une politique de bien-être au travail.
A compter du 1/1/2015, toutes les prézones opérationnelles qui étaient prêtes pouvaient décider de devenir des zones de secours. Au 1/1/2016, les dernières prézones sont officiellement devenues des zones de secours. Il y a donc, au minimum, presque 8 ans, que la zone est un employeur et devait se mettre en ordre envers la législation du bien-être au travail de ses travailleurs ! En 8 ans, il n'y a aucune excuse possible pour expliquer que ces analyses n'existent pas.
La politique du bien-être implique un système de gestion des risques basé sur une analyse des risques. Cette analyse requiert tout d'abord un dépistage et un inventaire systématique des risques.
Ceux-ci sont évalués et des mesures préventives appropriées sont déterminées afin d'y remédier. L'analyse de risques est un processus dynamique qui requiert un suivi et des ajustements permanents en fonction des circonstances : changement de process, utilisation de différentes machines, introduction de services de week-end ou de nuit, création de la possibilité de télétravail, changement d'une norme de sécurité, choc exogène... Une analyse de risques en temps réel est donc nécessaire afin de détecter les signaux faibles et d'éviter ainsi les mauvaises surprises pouvant menacer la sécurité de son activité.
Bien définir les critères de l'analyse de risques (intensité, fréquence, criticité, sécurité…) permet ensuite d'identifier leurs sources et de mesurer les menaces qui pèsent sur la sécurité et la pérennité de l'organisation.
La base des mesures de prévention est donc l'analyse des risques.
Chaque employeur doit identifier les dangers et évaluer les risques présents à chaque poste de travail/fonction de son entreprise. L'employeur prend, sur la base de cette analyse, les mesures de prévention nécessaires pour que les travailleurs puissent travailler en toute sécurité (Code, art. I.2-5 a I.2-7).
L'employeur est assisté dans cette démarche par les conseillers en prévention (Code Art. II.1-4). Seuls les conseillers en prévention de niveau 1 et 2 peuvent effectivement remplir ce rôle (Code art. II.1-8 et II.1-9). Les entreprises sans conseiller interne en prévention de niveau 1 ou 2 doivent toujours faire appel à leur service externe PPT pour l'analyse de risques (Code, art. II.1-10§2).
Un employeur doit effectuer une analyse de risques à tous les niveaux de l'entreprise : au niveau de l'organisation dans son ensemble, au niveau des postes de travail et des fonctions et au niveau de l'individu (Code art. I.2-6).
L'analyse de risques et les mesures de prévention qui en découlent sont des éléments très importants du "système de gestion dynamique des risques" (SGDR) qui constitue le noyau de la politique de prévention de chaque employeur (Code Art. I.2-2 a I.2-5).
Chaque employeur doit vérifier régulièrement si les analyses de risques et les mesures de prévention prises sont suffisantes et procéder à des ajustements si nécessaire. Tel pourrait être le cas, par exemple, lorsqu'un poste de travail change ou lorsqu'un accident du travail s'est produit.
Les mesures de prévention doivent donc se concevoir au niveau de l'organisation dans son ensemble, du groupe de postes de travail ou de fonctions et de l'individu. Les mesures de prévention peuvent, entre autres, avoir trait à l'organisation du service, à l'aménagement d'un lieu de travail, à la conception du poste de travail, au choix de moyens de travail et des équipements de protection, aux instructions pour les travailleurs, etc…
Afin de programmer l'exécution de ces mesures, on doit élaborer un plan de prévention global, qui doit être établi par écrit et régulièrement corrigé. Le plan global de prévention décrit les résultats de l'analyse de risques et planifie les actions de prévention à entreprendre, y compris les moyens utilisés et les missions et obligations de toutes les personnes concernées.
L'employeur évoque dans un plan d'action annuel, les mesures qu'il souhaite réaliser durant l'année suivante.
Pour l'assister dans l'application de cette politique de bien-être, l'employeur dispose de services de prévention multidisciplinaires, à savoir son propre service interne de prévention et de protection au travail, et éventuellement, pour le compléter, un service externe de prévention et de protection au travail.
Sans l'ensemble des analyses des risques, il est donc impossible d'émettre un avis sur un plan annuel ou un plan global d'actions.
Documentation point 2 :
La législation sur le bien-être au travail impose aux employeurs d'identifier les risques en matière de bien-être. Ceux-ci varient en fonction de l'organisation, de la nature du travail ou du groupe de travailleurs. Sur la base de cette analyse des risques, l'employeur formule un certain nombre de mesures pour garantir le bien-être des travailleurs. L'ensemble des mesures de prévention constitue le Plan de Prévention global.
Le Plan de Prévention global et le Plan d'Action annuel constituent le cœur de la gestion des risques au sein d'une organisation. Le premier définit des objectifs à long terme, le second, des points d'action pratiques à court terme. Les deux contiennent des mesures concrètes adaptées à la taille de l'organisation et aux risques auxquels les employés sont exposés.
Le Plan d'Action annuel traduit le PPG en activités concrètes de prévention.
Des adaptations peuvent être apportées au plan global de prévention suite :
- A des modifications de circonstances ;
- Aux accidents et incidents ;
- Aux conseils du comité au cours de l'année écoulée ;
- Au rapport annuel du service interne de l'année précédente.
Il faut donc évaluer le plan annuel afin de voir les modifications éventuelles apportées au plan global avant la présentation du nouveau plan annuel au 1er novembre au plus tard.
Bruxelles, le 20 mai 2023
Monsieur le Président,
Fin décembre 2012, le comité a reçu un courriel nous indiquant que les analyses de risques qui réalisées étaient les suivantes :
Les analyses participatives suivantes sont finalisées :
1) AdR dispatcheurs : Faite de manière participative avec THEIS Freddy et validée par LEX Frédéric. Plan d'action en cours.
2) AdR ambulance : Réalisée de manière participative avec le capitaine QUOIDBACH F. et le sergent DECLOUX P. Plan d'action en cours.
Il fallait encore validées les analyses participatives suivantes :
1) AdR Détection incendie généralisé, voiture ou engin agricole, odeur de brûlé, contrôle de bonne extinction, contrôle de dégagement de fumée, tunnel ou parking souterrain ou gare de métro, bus ou train ou tram, camion, bois et bruyère
2) AdR Bâtiment sans plan préalable d'intervention, industrie, explosion, aéronef
3) AdR Container ou poubelle, prairie ou fossé ou talus
4) AdR Cabine ou installation haute tension
5) AdR Feu de cheminée
6) AdR Odeur gênante, petit objet suspect sur la voie publique, reconnaissance dans le cadre d'une pollution ou d'une nuisance, traitement
7) AdR Odeur de gaz naturel ou LPG, risque d'explosion, accident de matières dangereuses (chimiques, biologiques, radiologiques), rupture de pipelines hydrocarbures gazeux, rupture de pipelines hydrocarbures liquides, fuite de gaz naturel ou LPG)
8) Ouverture de porte, petit animal en danger, destruction urgente de nid de guêpes, nettoyage urgent ou libération urgente de chaussée, intervention urgente en cas de tempête, inondations et pompages urgents
9) AdR Objet menaçant de tomber sur la voie publique
10) AdR Ouvrier Polyvalent
Le SLFP vous demande de quand ces analyses seront présentées au comité compétent ?
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations syndicales.
Pour le SLFP-AFRC
Comité zones de secours
CPTT du 02 juin 2023
Ordre du jour :
1. Approbation du procès-verbal de la réunion du 03/04/2023
2. Rapport mensuel
3. Couvre-faces adaptés pour les travailleurs portant des lunettes ?
4. Points des délégations syndicales
A la demande du SLFP :
1. Quelles sont les mesures prises par la Zone suite à l'analyse des risques de 2018 pour se préparer à une catastrophe comme celle de juillet 2021 ?
2. Quels sont les moyens spécialisés que la Zone a jugé utile d'acheter pour faire face aux nombreux risques présents dans la Zone ? Devant quels comités sont passés ces achats ?
3. Quelle a été la préparation de la Zone pour la mise en oeuvre des moyens importants en personnel ?
4. Quels sont les moyens d'intervention que la Zone a déterminés, avant cette catastrophe, et dont devaient disposer les postes pour réagir immédiatement à la réalisation des risques naturels tels que les inondations, météo extrême et risques sanitaires ?
5. Quelles sont les mesures prises depuis cette catastrophe par la Zone en matière d'emplacement des postes de secours, de matériels, de formations et d'équipements de protection et devant quels comités ces mesures ont été présentées ?
6. Les risques d'inondations avaient-ils été identifiés sur le territoire de la Zone ?
7. Si oui, quelles sont les actions qui ont été mises en oeuvre au niveau de la planification d'urgence zonale ? Quelles ont été les mesures de prévention prises pour sauvegarder au maximum la population, les véhicules, certains ponts, etc.. ?
8. Comment a été organisée l'information à la population sur les risques identifiés au sein de la Zone de secours ?
9. Quand et comment ont été organisés des exercices pour ce genre d'intervention sur le territoire de la Zone ?
10. Quels ont été les mesures prises pour former, équiper et entraîner le personnel de la Zone depuis ces inondations, canicules et pandémie dont les risques étaient pourtant identifiés depuis 2018 ?
11. Demande de modification du ROI.
Bruxelles, le 24 avril 2023
Monsieur le Président,
Le SLFP souhaite inscrire des points à l'ordre du jour du prochain comité compétents en relation à la préparation zonale face à certains risques.
En juillet 2021, les éléments se sont déchaînés et personne n'était prêt. 39 personnes ont perdu la vie et des milliers d'autres leur véhicule ou leur logement.
Les provinces du Hainaut, de Namur (Dinant, Philippeville, Walcourt, Mettet et Florennes), de Liège (Lesabords de la Meuse, de l'Amblève, de l'Ourthe, la Vesdre et leurs affluents), du Luxembourg, du Brabant wallon, du Limbourg ont été touchées.
La province de Liège et la vallée de la Vesdre furent tout particulièrement meurtries.
Le 14 juillet 2021, l'armée annonce mettre à disposition des camions militaires pour l'évacuation de la population dans certaines communes. Vers 18h00, la province de Liège demande d'évacuer Verviers, Pepinster, Trooz et Chênée. Il est trop tard, beaucoup trop tard !
En 2018, le Centre de crise National (NCCN) a coordonné pour la Belgique une évaluation des risques à grande échelle portant sur la période 2018-2023. L'objectif était d'arriver, de manière structurée et scientifiquement correcte, à identifier et évaluer les risques majeurs auxquels la Belgique peut être exposée. Inondations, météo extrême et même les maladies et autres effets de la globalisation faisaient partie des risques présents dans notre pays. Cette analyse des risques est publiée sur le site du centre de crise :
https://centredecrise.be/fr/que-fait-le-centre-de-crise-national/analyse-des-risques-et-protection-des-infrastructures
Evaluation belge des risques nationaux - Centre de CriseAvec Belgian National Risk Assesment 2018-2023, le Centre de crise National veut identifier et évaluer les risques les plus importants.centredecrise.be
Pour effectuer cette évaluation des risques, 100 ont analysé la probabilité et l'impact de divers scénarios de risques auxquels la Belgique pourrait être confrontée entre 2018 et 2023. Les scénarios ont été scindés en quatre thèmes : les risques naturels, les risques technico-économiques, les risques sanitaires et les risques d'origine humaine (risques liés à une action humaine intentionnelle et malveillante).
Cette évaluation nationale des risques a fourni un aperçu des défis auxquels nous pouvions être confrontés en Belgique.
Inondations, météo extrême, maladies, etc.… font parties des risques présent sur notre territoire. Sommes-nous préparés alors que les experts s'attendent à ce que le changement climatique augmente certains risques à l'avenir ?
En 2020, une pandémie a traversé le monde, en juillet 2021, des inondations ont dévastés plusieurs villes et communes de Belgique et en 2022 une météo extrême s'est abattue sur notre pays. Ces risques étaient identifiés comme ayant un impact humain, sociétal et environnemental catastrophique. Etions-nous préparé à ce qui était pourtant prévu ?
Questions pour le prochain comité de prévention et de protection au travail :
- Quelles sont les mesures prises par la zone suite à l'analyse des risques de 2018 pour se préparer à une catastrophe comme celle de juillet 2021 ?
- Quels sont les moyens spécialisés que la zone a jugé utile d'acheter pour faire face aux nombreux risques présents dans la zone ? Devant quels comités sont passés ces achats ?
- Quelle a été la préparation de la zone pour la mise en œuvre des moyens importants en personnel ?
- Quels sont les moyens d'intervention que la zone a déterminés, avant cette catastrophe, et dont devaient disposer les postes pour réagir immédiatement à la réalisation des risques naturels tels que les inondations, météo extrême et risques sanitaires ?
- Quelles sont les mesures prises depuis cette catastrophe par la zone en matière d'emplacement des postes de secours, de matériels, de formations et d'équipements de protection et devant quels comités ces mesures ont été présentées ?
- Les risques d'inondations avaient-ils été identifiés sur le territoire de la zone ?
- Si oui, quelles sont les actions qui ont été mises en œuvre au niveau de la planification d'urgence zonale ? Quelles ont été les mesures de prévention prises pour sauvegarder au maximum la population, les véhicules, certains ponts, etc.. ?
- Comment a été organisé l'information à la population sur les risques identifiés au sein de la zone de secours ?
- Quand et comment ont été organisés des exercices pour ce genre d'intervention sur le territoire de la zone ?
- Quels ont été les mesures prises pour former, équiper et entraîner le personnel de la zone depuis ces inondations, canicules et pandémie dont les risques étaient pourtant identifiés depuis 2018 ?
Documentation :
L'article 3 de l'arrêté royal du 22 mai 2019 relatif à la planification d'urgence et la gestion de situations d'urgence à l'échelon communal et provincial et au rôle des bourgmestres et des gouverneurs de province en cas d'événements et de situations de crise nécessitant une coordination ou une gestion à l'échelon national dispose que les autorités compétentes sont responsables de la planification d'urgence sur leur territoire respectif.
La planification d'urgence comprend les tâches suivantes :
1° Identifier et analyser les risques présents sur le territoire concerné ;
2° Sur cette base, mettre en œuvre et actualiser les actions nécessaires au niveau de la planification d'urgence, notamment :
- élaborer un plan général d'urgence et d'intervention ;
- élaborer un plan général d'urgence et d'intervention pour les risques pour lesquels la réglementation le prescrit, ainsi que pour les risques pour lesquels l'autorité compétente l'estime nécessaire ;
- veiller à ce que les disciplines élaborent et actualisent leurs plans monodisciplinaires d'intervention et vérifier leur légalité, leur conformité aux PUI et, les interactions avec les autres disciplines ;
- en ce qui concerne les risques pour lesquels l'autorité établit un plan général d'urgence et d'intervention, veiller à l'élaboration et à l'actualisation des plans internes d'urgence y relatifs, et à leur conformité avec le plan d'urgence et d'intervention concerné (document qui organise la coordination stratégique et règle les grands principes de l'intervention multidisciplinaire).
3° Prévoir une infrastructure ainsi que des moyens matériels et humains adéquats pour la gestion des situations d'urgence ;
4° Organiser l'information préalable de la population de manière régulière sur les risques présents sur le territoire, sur la planification d'urgence mise en place par les autorités et services concernés, ainsi que sur les comportements que la population peut adopter en préparation à une situation d'urgence, lors de la survenance de celle-ci et par après ;
5° Organiser des exercices multidisciplinaires de manière régulière et au moins une fois par an, pour tester la planification d'urgence existante, déterminer les modalités et la fréquence, établir un calendrier d'exercices et l'intégrer dans la plateforme nationale de sécurité ;
6° Evaluer les exercices et les situations réelles d'urgence et adapter la planification d'urgence existante en fonction.
Depuis la réforme de la sécurité civile, les 34 zones de secours doivent établir un programme pluriannuel et un schéma d'organisation opérationnelle, compte tenu des risques présents dans leur zone. La première étape consiste à réaliser une analyse des risques.
Les risques ponctuels comme les risques naturels (cours d'eau) étaient donc prévisibles depuis 2018 soit 3 ans avant les inondations catastrophiques.
L'évaluation des risques consiste en l'étude objective de chaque risque inventorié afin de déterminer si les conséquences liées à la réalisation de l'incident générateur du risque nécessitent une réponse opérationnelle et de déterminer les moyens nécessaires pour donner la réponse opérationnelle adaptée.
Pour Jean-Pascal van Ypersele, ex-vice-président du GIEC et professeur de climatologie à l'UCLouvain, le réchauffement climatique joue un rôle important dans l'épisode que nous connaissons. L'effet de serre accentuera les deux extrêmes hydrologiques. C'est-à-dire qu'il y aura plus d'épisodes de pluies extrêmement abondantes et plus de sécheresses prolongées.
La zone dresse un inventaire des risques ponctuels et évalue ces risques. L'inventaire ayant été dressé par une analyse fédérale, les inondations, les météos extrêmes et même les maladies et autres effets de la globalisation étaient pointées dans cette analyse.
Pour chaque type de risques naturels, l'annexe 3 de l'arrêté royal du 14 octobre 2013 fixant le contenu minimal de l'analyse des risques d'une zone de secours dispose que, la zone établit un inventaire de ceux-ci en se basant sur l'historique des interventions et les données géographiques et géologiques des secteurs. Elle établit une cartographie de chacun des risques.
Elle détermine les moyens dont doivent disposer les postes pour réagir immédiatement à la réalisation des risques naturels et détermine les moyens spécialisés pour faire face à un incident naturel de grande ampleur.
Elle détermine les moyens dont doivent disposer les postes pour réagir immédiatement à la réalisation des risques naturels et détermine les moyens spécialisés pour faire face à un incident naturel de grande ampleur.
Les risques ponctuels nécessitent des moyens spécifiques d'intervention ou la mise en œuvre de moyens importants en personnel ou en matériel.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations syndicales.
Bonjour,
En date du 08 février 2023, le SLFP a envoyé par courriel et envoi recommandé avec avis de réception, une demande d'inscription des point suivants à l'ordre du jour du comité compétent :
- Quid de l'évaluation régulière de l'adéquation du plan du personnel avec les besoins opérationnels par le Commandant de zone ? Est-il prévu une révision du plan du personnel, en 2023, suite à une augmentation des statistiques d'interventions ou d'une variation du nombre d'agents bénéficiant de mesures de fin de carrière ?
- Le SLFP demande les statistiques d'intervention de la zone de 2020 et 2021, le nombre de démissions, départs à la retraite et mobilités de 2020 et 2021.
- Le nombre de recrutements effectués entre 2020 et 2021.
- Le nombre d'agents en congé préalable à la pension.
- La moyenne d'âge des agents opérationnels de la zone.
- Le SLFP demande la procédure et le formulaire, en place dans la zone, afin de permettre aux membres du comité de réclamer les frais de déplacements pour leurs participations aux réunions.
- Le SLFP demande la procédure mise en place dans la zone pour permettre aux délégués de récupérer le temps presté en réunion en dehors de leur temps de travail.
En date du 07 mars 2023, le SLFP a reçu un courrier concernant certaines informations demandées suite à notre courrier.
Non seulement, ces informations n'ont été envoyées qu'au SLFP alors que les autres membres du comité pouvaient également être intéressés par la situation de la zone V, H&P, mais en plus, malgré une demande de traitement de ces points lors d'un comité, en date du 11 avril, aucun de ces points n'a fait l'objet d'une inscription à l'ordre du jour du comité compétent.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article 46 de l'arrêté royal du 28 septembre 1984 qui dispose que toute organisation syndicale qui siège dans un comité de concertation peut demander par écrit au président d'inscrire à l'ordre du jour une question susceptible de faire l'objet d'une concertation. Dans ce cas, il est tenu de réunir le comité au plus tard soixante jours après la réception de la demande.
Le président établit l'ordre du jour, fixe la date des réunions, dirige les débats et assure l'ordre des réunions. L'ordre du jour mentionne dans lequel des délais la concertation doit être terminée.
Comment respecter les règles de la concertation par courrier ?
Le SLFP demande le respect de la législation en vigueur. Ses conseils figurent en copie du présent courriel.
Le SLFP vous demande également de modifier l'adresse de Monsieur Vandenberk Peter :
firefighter.wal@slfpg2-zds.be
Bruxelles, le 08 février 2023
Zone V,H&P
Monsieur le Président de zone
rue Simon Lobet 36
4800 Verviers
Par courriel et envoi recommandé avec avis de réception
Monsieur le Président,
le SLFP vous demande d'inscrire à l'ordre du jour du prochain comité, les points suivants :
- Quid de l'évaluation régulière de l'adéquation du plan du personnel avec les besoins opérationnels par le Commandant de zone ? Est-il prévu une révision du plan du personnel, en 2023, suite à une augmentation des statistiques d'interventions ou d'une variation du nombre d'agents bénéficiant de mesures de fin de carrière ?
- Le SLFP demande les statistiques d'intervention de la zone de 2020 et 2021, le nombre de démissions, départs à la retraite et mobilités de 2020 et 2021.
- Le nombre de recrutements effectués entre 2020 et 2021.
- Le nombre d'agents en congé préalable à la pension.
- La moyenne d'âge des agents opérationnels de la zone.
- Le SLFP demande la procédure et le formulaire, en place dans la zone, afin de permettre aux membres du comité de réclamer les frais de déplacements pour leurs participations aux réunions.
- Le SLFP demande la procédure mise en place dans la zone pour permettre aux délégués de récupérer le temps presté en réunion en dehors de leur temps de travail.
Le SLFP rappelle l'article 22 de l'arrêté royal du 28 septembre 1984 précise que « ni l'absence d'un ou de plusieurs membres, régulièrement convoqués, de la délégation de l'autorité ni celle d'une ou de plusieurs délégations d'organisations syndicales, régulièrement convoquées, ne vicie la validité des négociations ».
L'article 46 dispose que toute organisation syndicale qui siège dans un comité de concertation peut demander, par écrit au président d'inscrire à l'ordre du jour une question susceptible de faire l'objet d'une concertation. Dans ce cas, il est tenu de réunir le comité au plus tard soixante jours après la réception de la demande.
Documentation: Selon le service juridique du SPF Intérieur, les démissions, départs à la retraite et mobilités n'entrainent pas une nécessité de modifier le plan du personnel mais bien de procéder à des recrutements, promotions, professionnalisations ou appel à mobilité afin de pourvoir les emplois vacants.
Par contre, une augmentation importante des statistiques d'interventions ou une variation importante du nombre de pompiers en mesures de fin de carrière pourraient entraîner la nécessité de revoir le plan du personnel.
Il appartient au commandant de zone de procéder à une évaluation régulière de l'adéquation du plan du personnel avec les besoins opérationnels et, le cas échéant, de proposer une modification de ce plan. Une telle modification pourrait, donc, être proposée par le commandant.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l'assurance de nos sincères salutations.
Le SLFP souhaite faire quelques remarques relatives au PV de la réunion du comité de concertation ayant les compétences de la prévention et de la protection au travail du 27 avril 2022.
Concernant l'audit psychosocial, organisationnel, de management et de communication interne pour la zone V,H&P.
Conduire un audit signifie établir le diagnostic d'une situation dans une perspective de compréhension et de prise de décision. L'objectif global est de comprendre les caractéristiques d'une situation présente et de les intégrer dans la conduite d'un projet en cours.
La communication interne n'a d'efficacité que si elle est accompagnée par une politique de relations humaines concordante et par un appui du management (Voir communication interne des entreprises par Nicole D'Almeida et Thierry Libaert) .
L'audit organisationnel est un ensemble de méthodes d'analyse portant sur l'organisation interne d'une entreprise. Il permet de déceler les forces et les faiblesses de l'entreprise dans toutes ses dimensions. Cet audit concerne le nombre des salariés, la répartition du travail, le circuit d'information et de communication, l'organisation de la hiérarchie, les procédures d'intégration, les règlementations intérieures et bien plus encore.
En plus de l'analyse des forces et des faiblesses, l'audit organisationnel met également en avant les failles au niveau des procédures de fonctionnement. Son intérêt est de déterminer les solutions et les nouvelles approches pour y remédier. Les objectifs de l'audit organisationnel tendent vers l'amélioration en continu de l'organisation et du fonctionnement général de l'entreprise. Cela passe par :
- L'ajout de nouveaux outils ;
- La modification des organigrammes ;
- Le retrait des éléments défaillants ;
- L'amélioration du système de communication ;
- ETc.
L'audit d'organisation vise également l'optimisation de la structure afin d'alléger les procédures et de réduire les temps de réaction.
Le plus souvent, les entreprises font appel à un expert extérieur pour réaliser l'audit organisationnel. Il s'agit généralement d'un consultant en gestion des ressources humaines qui sera en charge d'enquêter et d'analyser les structures existantes.
Si le métier d'agents opérationnels est effectivement, dans la plupart des cas, une passion, il ne faut absolument pas penser qu'ils ne se mettront pas en grève pour le bien et la sécurité des citoyens si une goutte fait déborder un vase déjà remplis à ras bord.
Le SLFP rappelle que depuis la création des zones, les postes de La Louvière, Mons et la zone de secours de Liège ont fait une grève en refusant de partir à l'intervention !
L'entreprise évolue dans un environnement en constante évolution : celle-ci peut être brutale ou graduelle, volontaire ou imposée. Cela a été le cas lors de la disparition des services d'incendie communaux et la création de zones de secours.
Certaines restructurations brouillent profondément les repères, et ces modifications touchent tous les niveaux de l'organisation du travail.D'où l'intérêt d'accompagner le changement par une démarche globale et participative au niveau de l'organisation, de ses managers et du personnel : c'est ainsi que l'organisation peut faciliter l'acceptation des changements et réduire les facteurs de rejet.
Il aurait fallu mieux accompagner le personnel lors de cette réforme qui a été bâclée par un Gouvernement en fin de mandat en 2014. Nous sommes 8 ans plus tard, et d'innombrables modifications statutaires ont encore lieu.
Ne citons que le dernier projet d'arrêté royal d'une Ministre qui ne comprend rien aux services de secours, celui relatif à des modifications concernant le statut du commandant de zone d'une zone de secours.
Actuellement, le commandant de zone conserve son grade et le traitement lié à ce grade et bénéficie d'une allocation de mandat dont le montant varie en fonction de la catégorie de la zone. Selon la Ministre, des problèmes de fonctionnement et des tensions peuvent cependant survenir dans les zones de secours lorsque le commandant de zone est le chef mais ne bénéficie pas du plus haut grade et de la plus haute rémunération le temps de son mandat.
Pour ces raisons, le projet prévoit que si le commandant de zone n'a pas le grade de colonel, est nommé colonel pour la durée de son mandat et bénéficie de l'échelle de traitement correspondante.
Ce projet va à l'encontre du rapport au Roi relatif à l'arrêté royal du 19 avril 2014 fixant le statut administratif des agents opérationnels des zones de secours qui dispose : « que les anciens grades de capitaine-commandant n'existe plus dans les zones.
Les capitaines-commandants ont reçu le grade de major sans que l'on opère une distinction entre les universitaires ou non. Il n'est pas opportun de leur octroyer le grade de capitaine car il s'agirait d'une régression mais il n'est pas non plus opportun de leur octroyer le plus haut nouveau grade, à savoir celui de colonel ».
Le projet d'arrêté royal de la Ministre de l'Intérieur est en opposition totale avec le rapport au Roi de l'arrêté royal du 19 avril 2014 relatif au statut administratif du personnel opérationnel des zones de secours puisque ce projet prévoit de nommer un Capitaine, grade inférieur au grade de capitaine-commandant, au grade de colonel.
Lorsque les organisations syndicales se sont opposées à ce qu'un grade inférieur soit à la tête d'une zone de secours dans laquelle des agents d'un grade supérieur étaient employés, l'autorité nous a répondu " Ce n'est pas le grade qui compte mais la fonction !"
Pourquoi ce changement ? A qui la Ministre veut-elle faire plaisir parce qu'il s'agit véritablement de faire plaisir à quelqu'un ?
Pour obtenir le grade de colonel, il faut également réussir un examen de promotion organisé par un centre de formation pour la sécurité civile. Il comprend des épreuves d'aptitude parmi lesquelles une épreuve pratique. Dans le projet de la Ministre, pas d'appel à candidature, pas d'examen de promotion et pas d'organisation syndicale qui siège en tant qu'observateur. Une discrimination flagrante envers les autres membres des zones de secours qui doivent réussir un examen de promotion.
Voilà un beau cadeau de la part de la Ministre de l'Intérieur à certains de ses ami.es.
Quels sont les cadeaux reçus par les agents opérationnels des cadres de base et moyen à part la disparition des gardes intermédiaires ?
Ne faut-il pas chercher là un motif de rupture de confiance entre les différents cadres ?
Cordialement,
Eric LABOURDETTE
Dirigeant responsable
SLFP-VSOA-FGÖD
Comité ZDS
Comité de négociation, le 27 avril 2022
Ordre du jour :
Approbation du procès-verbal du 2 février 2022
Points proposés par la ZONE : 1. Statuts administratif et pécuniaire du personnel administratif - Congé compensatoire - Modification - Uniformisation des majorations dispatchers et autres.
Points proposés par le SLFP : 2. Récupération des heures effectivement prestées par les délégués, en dehors de leur temps de travail, à considérer comme du temps de travail.
Explication: Les délégués de la zone Hainaut-Centre se sont entendus avec leur autorité pour bénéficier, d'office, de 07H36 de congés, par reunion à laquelle ils participent en dehors du temps de travail. Le SLFP refuse ce cadeau d'une autorité. Nous voulons jueste récupérer le temps presté en réunion et pas plus!
Comité de concertation bien-être, le 27 avril 2022
Ordre du jour :
1. Approbation du procès-verbal de la réunion du 22/02/2022
2. Tableau de suivi
3. Rapport mensuel
4. Analyse de risques amiante
5. Listing des travaux à effectuer suite aux visites des lieux de travail
6. Rapport annuel SIPP
7. Rapport annuel SEPP
8. Audit psychosocial, organisationnel, de management et de communication interne pour notre Zone.
Points proposés par le SLFP :
9. Le SLFP demande copie de l'avis du conseiller en prévention-médecin du travail et du Comité relatif à la localisation, l'aménagement et le matériel des équipements sociaux (Article III.1-39 du CODEX)
10. Le SLFP demande copie de l'avis du SIPP, du SEPP et du comité relatif aux vestiaires, lavabos et douches des postes de la zone (Voir article III.1-44, III.1-45, annexe III.1-1, points 2.3 douches du CODEX)
11. Le SLFP demande copie de l'avis du SIPP, du SEPP et du comité relatif aux vestiaires des postes de la zone (Article III.1-48 du CODEX)
12. Le SLFP demande copie de l'avis du SIPP, du SEPP et du comité relatif aux toilettes des postes de la zone (Article III.1-56 du CODEX) 13. Le SLFP demande copie de l'avis du SIPP, du SEPP et du comité relatif aux réfectoires des postes de la zone (Article III.1-58 du CODEX)
14. Le SLFP demande copie de l'avis du SIPP, du SEPP et du comité relatif au local pour travailleuses enceintes de la zone (Article III.1-62 du CODEX)
15. Le SLFP demande copie du rapport de prévention incendie des postes de la zone.
16. Le SLFP demande si :
• Les voies d'évacuation, les sorties et sorties de secours de l'ensemble des postes sont équipés d'un éclairage de sécurité et d'une signalisation appropriée (Article III.3-11). • Les voies d'évacuation, les sorties et sorties de secours sont signalées (Article III.3-11). • Le plan d'évacuation et ses modifications ont été soumis à l'avis du Comité (Article III.3-13). • Un plan d'évacuation est affiché à l'entrée du bâtiment et à chaque niveau (Article III.3-13). • Un dossier d'intervention est mis à disposition à l'entrée du bâtiment (Article III.3-21). • Les équipements non automatiques de protection contre l'incendie sont placés à des endroits visibles ou clairement signalés (Article III.3-17). • Les contrôles et les entretiens des équipements de protection contre l'incendie sont effectués conformément aux prescriptions du fabricant ou de l'installateur.
Les dates des contrôles et entretiens et les constatations qui y sont faites doivent être conservées et tenues à la disposition du Comité. Date du dernier contrôle ? (Article III.3-22).
17. Le SLFP demande copie de l'avis du conseiller en prévention sécurité du travail et du Comité relatif au plan d'urgence interne ? (Article III.3-23 du CODEX)
18. Le SLFP demande copie du « dossier relatif à la prévention de l'incendie » (Article III.3-24)
19. Le SLFP demande l'analyse des risques relative au choix des sièges de travail et sièges de repos achetés par la zone (Article VIII.1-3, &1 du CODEX)
20. Le SLFP rappelle également que l'analyse des risques est la base de la législation en matière de bien-être au travail. Ces quelques analyses des risques sont prévues par le CODEX :
1. Analyse des risques postes de travail ; 2. Analyse des risques éclairage des lieux de travail ; 3. Analyse des risques de la qualité de l'air intérieur des locaux de travail ;
4. Analyse des risques de chaque installation électrique ;
5. Analyse des risques relative au risque d'incendie, les résultats de l'analyse des risques et les mesures de prévention sont repris dans un document qui est soumis pour avis au Comité ;
6. Analyse des risques et mesures de prévention des ambiances thermiques d'origine technologique ou climatique ;
7. Analyse des risques agents chimiques dangereux ;
8. Analyse des risques agents biologiques ;
9. Analyse des risques manutention manuelle de charges ;
10. Analyse des risques protection de la maternité ;
11. Analyse des risques au niveau de chaque groupe de postes de travail à écran de visualisation et au niveau de l'individu.
12.L'employeur est tenu de réaliser au moins tous les cinq ans une analyse de risque au niveau de chaque groupe de postes de travail à écran de visualisation et au niveau de l'individu, afin d'évaluer les risques liés au bienêtre pour les travailleurs, qui résultent du travail sur écran, notamment en ce qui concerne les risques éventuels pour le système visuel et les problèmes de charge physique et mentale (Article VIII.2-3 du CODEX).
Le SLFP demande quelles sont les analyses des risques disponibles au sein de la zone et celles encore à réaliser ?
21. Le SLFP demande si l'ensemble des contrôles techniques qui concernent les examens et les contrôles effectués en application des dispositions légales et réglementaires concernant notamment des machines, des installations, des équipements de travail et des moyens de protection, en vue d'établir leur conformité avec la législation et en vue de déceler des défectuosités pouvant influencer le bienêtre des travailleurs lors de l'exécution de leur travail, ont été exécutés ?
Suite à trois courriers reçu par des représentants du personnel de la zone de secours V,H&P, le SLFP se pose beaucoup de questions relatives au travail du comité au sein de la zone.
1. Le 23 mars 2022, à 16H11, un délégué d'une organisation syndicale envoie un courriel au SLFP annonçant qu'il laisse le soin au permanent SLFP de faire la proposition de récupérer les heures prestées, par les délégués, en dehors du temps de travail pour ses délégués mais en aucun cas au nom de qq d'autre. Lui en l'occurrence. Il poursuit « Je suis délégué CSC pour la zone VHP depuis plusieurs années et je ne désire pas entrer dans ce type de récupération et de valorisation des heures prestées dans le cadre du travail syndical ».
2. Le 28 mars 2022, à 17H44, le SLFP réceptionne un courriel d'un délégué d'une autre organisation syndicale annonçant que vu les points demandés par le SLFP, il ne savait pas quels points à inscrire à l'ordre du jour car il devrait être rentré chez lui pour le souper ( ??)
3. Le 29 mars 2022, à 08H52, le SLFP réceptionne un nouveau courriel d'un délégué de la même organisation syndicale que celui qui a envoyé le courriel le 23 mars. Il annonce qu'après renseignements auprès du personnel féminin de la Zone il faudrait supprimer le point du SLFP relatif au local pour femme enceinte et allaitantes. Aucune femme n'étant enceinte et ne compte pas l'être dans un avenir proche, cette suppression permettra peut-être de gagner du temps pour des points plus urgents.
Le SLFP répondra à chacune de ces interpellations en rappelant que les synonymes d'incohérence sont : absurdité, bouleversement, chaos, cohérence, confusion, contradiction, manque de logique, désaccord,....
1. Réponse du SLFP au premier courriel :
Le SLFP rappelle à ce délégué syndical, que dans une autre zone de secours, une secrétaire permanente de son organisation syndicale a marqué son accord pour que chaque délégué, qui participe à une réunion en dehors de son temps de travail, récupère 07H36 de congé (Même si la réunion a duré 45min !!)
Le SLFP a remis un avis motivé négatif à cette pratique et ne demande que la récupération des heures réellement prestées en réunion (et pas plus !)
En effet dans la zone Hainaut-Centre, il est accordé aux délégués qui participent à des comités de concertation 07H36 de congé pour mission (Article 12 de leur ROI du CPTT) et lors des négociations les jours consacrés aux missions syndicales sont assimilés à des journées de travail effectivement prestées et à ce titre, donnent droit aux titres-repas (Article 7 du ROI du CPN). Comme il s'agit de jours de travail effectivement prestés, nous supposons que les délégués perçoivent également une prime d'opérationnalité.
Donc dans une zone un syndicat récupère plus que prévu par le loi, et dans une autre zone, le même syndicat ne veut rien récupérer (Voir synonyme d'incohérence).
2. Réponse au deuxième courrier.
Vu les rapports de visite des lieux de travail et l'état des postes, le SLFP est très étonné d'une telle réflexion d'un membre d'un comité de prévention et de protection au travail ! Par contre, vu l'agacement que semble provoqué les nombreux points déposés par le SLFP relatifs aux conditions de travail des agents de la zone V,H&P, le SLFP n'est pas étonné de n'avoir aucune réaction de certains membres du comité lors de la discussion du point relatif à la visite des lieux de travail le 02 février.
3. Réponse au troisième courrier.
La moindre des choses lorsque l'on siège au sein d'un comité de prévention et de protection au travail, c'est de connaître le CODEX et quelques autres dispositions législatives.
Le SLFP conseille donc, à certains membres du comité, la lecture du titre 1er, exigences de base relatives aux lieux de travail, du livre III du CODEX.
L'article III.1-39 dispose que l'employeur met à la disposition des travailleurs les équipements sociaux suivants:
1° des installations sanitaires, notamment des vestiaires, des lavabos, des douches et des toilettes;2° un réfectoire;3° un local de repos;4° un local pour les travailleuses enceintes et les travailleuses allaitantes.
Il détermine la localisation, l'aménagement et le matériel des équipements sociaux après avis du conseiller en prévention-médecin du travail et du Comité.
Cette disposition est applicable, qu'il y ai des femmes enceintes ou pas. De plus, le personnel féminin n'a aucune obligation d'informer les syndicats du fait d'être enceinte, de le vouloir maintenant ou plus tard !
Pour terminer, depuis les négociations relatives à la loi de 2007, nous avons beaucoup vu et entendu. Mais, là, nous dépassons largement ce que nous pensions pouvoir connaître un jour !
Monsieur le Président du comité de concertation,
Vous trouverez, ci-dessous, une partie des avis motivé du SLFP relatif à la concertation de ce mercredi 02 février 2022.
Conformément à la législation, ces avis motivé doivent figurer au procès-verbal de la réunion qui devra être envoyé aux organisations syndicales dans les quinze jours qui suivent la réunion.
1. Approbation du procès-verbal de la réunion du 17/11/2021
Avis motivé et remarques du SLFP : Le SLFP rappelle que dans les quinze jours qui suivent la réunion, une copie des procès-verbaux est envoyée, sous pli er recommandé à la poste, aux membres effectifs et suppléants de la délégation de l'autorité, aux organisations syndicales intéressées et, au conseiller en prévention.
Le procès-verbal de la réunion ne mentionne pas l'avis motivé.
Le SLFP rappelle que les motifs pour lesquels la décision d'une autorité s'écarte de l'avis motivé formulé par le comité de concertation, sont communiqués dans le mois aux membres de la délégation de l'autorité, aux organisations syndicales et, s'il échet, au SIPP. Comment peut-on appliquer cette disposition en cas d'absence d'avis motivé ?
L'employeur donne le plus rapidement possible une suite conforme aux avis unanimes du Comité relatifs aux risques graves pour le bien-être des travailleurs et pour lesquels le dommage est imminent et il donne une suite appropriée dans le cas d'avis divergents.
Il donne suite à tous les autres avis dans le délai fixé par le Comité ou, à défaut de délai, dans les six mois au plus tard.
L'employeur qui ne s'est pas conformé aux avis, ne leur a pas donné suite ou a opéré un choix parmi les avis divergents, en donne les motifs au Comité ( Art. II.7-19 du CODEX)
Chaque membre du comité doit donc émettre un avis motivé.
Le SLFP refuse l'approbation du procès-verbal et demande le respect de la législation.
Point 3. Rapport mensuel.
Remarques du SLFP : Quid des résultats de l'analyse des risques de la qualité de l'air des locaux ?
L'objectif ultime d'une analyse des risques de la qualité de l'air des locaux consiste à mettre en œuvre une meilleure protection de la santé des travailleurs en assurant une meilleure qualité de l'air dans les locaux de travail.
L'art. III.1-34 du Code du bien-être au travail dispose ce qui suit : « §1er. L'employeur veille à ce que les travailleurs disposent d'une bonne qualité d'air intérieur dans les locaux de travail.
§2. À cet effet, l'employeur effectue, conformément à l'article I.2-6 du CODEX, une analyse des risques de la qualité de l'air intérieur des locaux de travail, au cours de laquelle il tient compte du débit de l'air apporté et des sources possibles de pollution, telles que par exemple :
1°la présence et l'activité physique de personnes;
2° la présence de produits et matériaux dans les locaux de travail, tels que des matériaux de construction, le revêtement du sol et les décorations, le mobilier, les plantes et animaux, les équipements techniques, les appareils, outils et machines présents ;
3° l'entretien, la réparation et le nettoyage des lieux de travail;
4° la qualité de l'air apporté par infiltration et ventilation, pollution et mauvais fonctionnement des systèmes de ventilation, de traitement de l'air et de chauffage. L'analyse de risques est réalisée par des inspections visuelles, le contrôle des installations et des documents, et avec la participation des travailleurs. Si nécessaire, des mesurages et/ou calculs sont effectués. »
Point 4. Plan annuel d'actions 2022.
Ce plan a été présenté au comité hors délai et le SLFP s'étonne que ce comité puisse donner un avis motivé positif relatif à ce plan en l'absence des différentes analyses des risques imposées par la législation.
Le SLFP rappelle que l'analyse des risques est la base de la prévention.
2. Tableau de suivi
3. Rapport mensuel
4. Rapports de visite des lieux de travail (SEPP et SIPP)
Avis motivé du SLFP :
Le SLFP rappelle que chaque employeur doit mener une politique du bien-être basée sur les principes généraux (éviter les risques, les supprimer ou réduire à la source, préférer les mesures de protection collectives aux individuelles, veiller à la formation et l'information des travailleurs). Cette politique doit être intégrée dans le management complet de l'entreprise.
L'analyse des risques est la base de la législation en matière de bien-être au travail. L'analyse des risques se compose successivement de:
1° l'identification des dangers pour le bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail;
2° la définition et la détermination des risques pour le bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail;
3° l'évaluation des risques pour le bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail.
Afin de pouvoir émettre un avis motivé en parfaite connaissance de cause, le SLFP demande les documents suivants :
I. L'analyse des risques de chaque installation électrique que détient l'employeur (Article III.2-3 du CODEX).
II. L'analyse des risques relative au risque d'incendie (Article III.3-3 du CODEX).
III. L'analyse des risques des ambiances thermiques d'origine technologique ou climatique présentes sur le lieu de travail (Article V.1-1 du CODEX).
IV. L'analyse des risques pour toute activité susceptible de présenter une exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes (Article VI.2-3).
V. L'analyse des risques de la qualité de l'air des locaux. Le but de l'analyse des risques est d'identifier les risques liés à IAQ dans les locaux de travail
Elle doit tenir compte de :
• Débit de l'air apporté
• Sources possibles de pollution
Exemples de sources de pollution :
• Présence et activité des personnes (Bioeffluents / CO2)
• Produits et matériaux (Produits de construction, revêtement de sol, décorations Mobilier, Equipements techniques, appareils, outils, machines)
• Entretien, réparation et nettoyage des locaux
Qualité de l'air apporté par infiltration et ventilation : Air extérieur Fonctionnement et entretien HVAC.
VI. L'inventaire de la totalité de l'amiante et des matériaux contenant de l'amiante présents dans toutes les parties des bâtiments (y compris les éventuelles parties communes), et dans les équipements de travail et équipements de protection se trouvant sur le lieu de travail. Si nécessaire, il demande toutes les informations utiles aux propriétaires (Article VI.3-4 du CODEX)
Le SLFP rappelle que l'employeur détermine la localisation, l'aménagement et le matériel des installations sanitaires, notamment des vestiaires, des lavabos, des douches et des toilettes, du un réfectoire et du un local de repos après avis du conseiller en prévention-médecin du travail et du Comité (Article III.1-39 du CODEX).
Les locaux dans lesquels se trouvent les équipements sociaux ont des dimensions suffisantes et offrent toutes les garanties en matière de sécurité et d'hygiène. Ils sont aérés, éclairés et chauffés en fonction de leur destination (Article III.1-41 du CODEX).
L'article III.1-34 du Code du bien-être au travail dispose ce qui suit : « §1er. L'employeur veille à ce que les travailleurs disposent d'une bonne qualité d'air intérieur dans les locaux de travail.
§2. À cet effet, l'employeur effectue, conformément à l'article I.2-6, une analyse des risques de la qualité de l'air intérieur des locaux de travail, au cours de laquelle il tient compte du débit de l'air apporté et des sources possibles de pollution, telles que par exemple :
1°la présence et l'activité physique de personnes; 2° la présence de produits et matériaux dans les locaux de travail, tels que des matériaux de construction, le revêtement du sol et les décorations, le mobilier, les plantes et animaux, les équipements techniques, les appareils, outils et machines présents ;
3° l'entretien, la réparation et le nettoyage des lieux de travail;
4° la qualité de l'air apporté par infiltration et ventilation, pollution et mauvais fonctionnement des systèmes de ventilation, de traitement de l'air et de chauffage. L'analyse de risques est réalisée par des inspections visuelles, le contrôle des installations et des documents, et avec la participation des travailleurs. Si nécessaire, des mesurages et/ou calculs sont effectués. »
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.1-34 du CODEX. Le SLFP demande l'analyse des risques relatives à la qualité de l'air dans les vestiaires de l'ensemble de postes de la zone.
Les voies d'évacuation et sorties de secours doivent déboucher le plus directement possible dans un lieu sûr (Article III.3-11 du CODEX)
Les voies d'évacuation, les sorties et sorties de secours doivent être équipés d'un éclairage de sécurité et d'une signalisation appropriée (Article III.3-11 du CODEX)
L'employeur affiche à l'entrée du bâtiment et par niveau un plan d'évacuation (Article III.3-11 du CODEX)
La signalisation des équipements de protection contre l'incendie est appliquée conformément aux dispositions relatives à la signalisation de sécurité et de santé au travail du titre 6 livre 3 du CODEX (Article III.3-18 du CODEX).
Afin de faciliter l'intervention des services de secours publics, l'employeur veille à ce qu'un dossier d'intervention soit mis à leur disposition à l'entrée du bâtiment (Article III.3-21 du CODEX).
Des blocs d'éclairage de de sécurité sont à placer au-dessus de la porte de sortie du local et dans l'escalier.
Plusieurs blocs d'éclairage de sécurité ne fonctionnent pas au rez-de-chaussée, il convient de les remettre en état.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.3-11 &3 du CODEX.
Il n'y a pas de douche pour les dames.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.1-45 du CODEX.
L'ensemble de la caserne forme un seul compartiment incendie incluant les garages et les voies d'évacuation. Cette situation est délicate pour la chambre ambulancier qui est un local à usage nocturne. Il conviendrait de compartimenter (EI) la chambre par rapport au reste du bâtiment et de remplacer le châssis vitré par un ouvrant afin de créer une issue de secours.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.1-40, à l'article III.1-41 du CODEX.
Absence de plan d'évacuation à l'entrée du bâtiment et par niveau.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.3-13 du CODEX.
Absence de signalisation des équipements de protection contre l'incendie.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.3-18 du CODEX.
Les équipements de protection contre l'incendie ne sont pas contrôlés au moins une fois par an.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.3-22 du CODEX.
Rien n'indique l'existence d'un plan d'urgence interne.
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.3-23 du CODEX.
Rien n'indique l'existence d'un dossier dénommé «dossier relatif à la prévention de l'incendie».
Le SLFP constate qu'il y a infraction à l'article III.3-24 du CODEX.
Le SLFP constate que certains rapports de visite de postes n'indique rien concernant les vestiaires.
Le SLFP rappelle que l'employeur met un vestiaire à la disposition des travailleurs lorsque ces travailleurs doivent changer de vêtements.
Le SLFP constate qu'il y a infraction aux articles III.1-47 du CODEX.
Qu'il est prévu des vestiaires, des douches et des toilettes séparés pour les hommes et pour les femmes.
Le SLFP constate qu'il y a infraction aux articles III.1-45 du CODEX.
Les vestiaires sont équipés d'armoires qui permettent à chaque travailleur de mettre sous clé ses vêtements pendant le temps de travail. Chaque travailleur qui utilise le vestiaire dispose d'une armoire individuelle.
Lorsque les travailleurs sont exposés à l'humidité ou à la saleté ou lorsqu'il existe un risque d'intoxication ou de contamination, ils disposent de deux armoires individuelles, l'une pour les vêtements personnels et l'autre pour les vêtements de travail.
Le SLFP constate qu'il y a infraction aux articles III.1-48 du CODEX.
Quid de l'existence, obligatoire des différents contrôles des service de contrôle externe relatifs aux installations électriques, de chauffage, etc.. ?
Le SLFP émet un avis motivé négatif sur l'ensemble des rapports des visites de lieux de travail.
Le SLFP rappelle que l'employeur est responsable de l'approche planifiée et structurée de la prévention, conformément aux dispositions de la loi.
Sa responsabilité civile est engagée en permanence. Il doit pouvoir justifier la mise en œuvre de mesures de prévention primaire, secondaire et tertiaire, dans les sept domaines relevant du bien-être : santé, sécurité, hygiène, ergonomie, embellissement des lieux de travail, aspects psychosociaux, et environnement.
Vu l'état déplorable et dangereux des postes de la zone, le SLFP demande, en urgence, un planning de réparation, rénovation ou construction des nouveaux postes de la zone.
Le SLFP demande que la zone procède à la location de modules habitables à placer auprès des postes les plus en infraction envers la législation relative aux exigences minimum des locaux de travail. Il existe sur le marché des modules sanitaires, des modules réfectoires, des modules vestiaires, etc..
A défaut d'obtenir, rapidement, ce planning, plainte sera déposée en premier lieu auprès du contrôle de l'inspection du travail.
Le contrôle du bien-être au travail s'occupe principalement du contrôle du bien-être au travail. Ceci implique tout un éventail de facteurs relatifs à la sécurité au travail, la protection de la santé du travailleur, la charge psychosociale occasionnée par le travail, l'ergonomie, l'hygiène du travail, l'embellissement des lieux de travail, les accidents du travail.
Ces inspecteurs du bien-être ont les mêmes compétences que les autres inspecteurs du travail, mais pour remédier à certaines situations parfois dangereuses ou menaçantes pour la santé, ils ont d'autres moyens d'action, tels que:
- Prescrire des mesures avec comme objectif d'éliminer des risques ou des nuisances qui, selon eux, présentent une menace pour la santé et la sécurité des travailleurs dans les entreprises.
- Ils ont le droit d'ordonner qu'endéans le délai qu'ils ont proposé, et en cas de danger immédiat, même sur le champ, que des modifications soient apportées pour remédier à un tel risque ou de telles nuisances.
- Ils peuvent interdire temporairement ou définitivement qu'un local, un lieu de travail ou des machines ou installations dangereuses soient utilisés et que certains procédés de fabrication soient appliqués.
- En cas de danger immédiat ils peuvent faire évacuer sur le champ tout lieu travail.
L'employeur peut aller en appel contre les mesures imposées par l'inspecteur, mais cet appel n'a pas d'effet de suspension.
Le Contrôle du bien-être au travail intervient généralement après l'intervention du conseiller en prévention et peut imposer des mesures à l'employeur si les faits persistent.
Si l'intervention des services du contrôle du bien-être au travail ne met pas fin aux infraction, elle peut saisir l'auditeur du travail.
Monsieur le Président,
Suite aux inondations catastrophiques et meurtrières qui ont eu lieu durant le mois de juillet et afin de préparer l'évaluation du commandant de zone, le SLFP vous demande d'inscrire à l'ordre du jour du comité compétent les points figurant ci-dessous. Vous trouverez, également, toute la documentation relative à cette demande.
1. Le SLFP demande le programme d'acquisition du matériel de la zone V,H&P. Les derniers évènements ont dû avoir un impact sur le programme d'acquisition de la zone, notamment, pour effectuer les missions d'évacuation et de sauvetages par bateau.
2. Quelle est l'évaluation faite par le Commandant de la zone V,H&P sur les conséquences des inondations pour le voisinage, l'environnement et la santé publique, ainsi que l'impact de l'incident et de l'intervention sur le fonctionnement des autres disciplines, sur le plan stratégique
3. Le plan de management de la zone V,H&P. Les derniers évènements ont dû avoir un impact sur le management de la zone.
4. La répartition des tâches et les moyens en personnel et en matériel nécessaires à cet effet entre les différents postes/services.
5. Quelle est la dernière mise à jour de l'analyse des risques de la zone V,H&P?
6. Copie du dernier plan du personnel proposé par le Commandant de zone.
7. Le dernier schéma d'organisation opérationnel.
8. Le nombre de jours durant lesquels des postes ont été incomplet ou fermés par rapport au schéma d'organisation opérationnelle durant l'année 2020.
9. Le programme pluriannuel de politique générale qui comporte la vision d'une zone de secours pour six ans, notamment au niveau des priorités, de la politique du personnel, des moyens et des postes.
10. Les plans d'actions annuels de 2019, 2020 et 2021 (Le programme pluriannuel de politique générale est mis en œuvre par des plans d'action annuels préparés par le commandant de zone visé à l'article 109 et approuvés par le conseil).
11. Vu que la zone peut faire appel à une autre zone de secours ou à une unité opérationnelle de la protection civile et que ces renforts de la PC aux zones feront l'objet d'une convention de collaboration entre chaque zone et l'unité opérationnelle concernée, le SLFP demande avec quelles sont les conventions de la zone II de Liège et quelles sont les renforts et moyens spécialisés à mettre en œuvre, et le niveau de service déterminés par ces conventions?
Documentation point 1 à 4 :
Annexe de l'arrêté royal du 26 mars 2014 fixant le profil de fonction du commandant d'une zone de secours et les modalités de sa sélection et de son évaluation.
12. Quels sont les officiers de la zone V,H&P qui dispose de la formation et qui ont assurés la fonction de Directeur du poste de commandement des opérations (Dir-PC-Ops) ?
13. De quand date la dernière mise à jour de l'analyse des risques de la zone ?
14. Le SLFP demande copie du PGUI de la zone V,H&P.
15. Le SLFP demande copie du PPUI de la zone V,H&P.
16. Le SLFP demande copie des plans internes d'urgence de la zone V,H&P.
17. Le SLFP quelles sont les infrastructure, les moyens matériels et humains adéquats de la zone V,H&P pour la gestion des situations d'urgence.
18. Le SLFP demande quand ont été organisés des exercices multidisciplinaires de manière régulière et au moins une fois par an, pour tester la planification d'urgence existante, déterminer les modalités et la fréquence, établir un calendrier d'exercices et l'intégrer dans la plateforme nationale de sécurité ?
19. Quels sont les résultats de l'évaluation de ces exercices
Documentation point 10 :
La réglementation prévoyait qu'un service d'incendie qui demande du renfort devait céder la direction des opérations si l'officier qui arrive en renfort est plus gradé. Cette situation a eu pour effet que les renforts étaient parfois appelés trop tard pour éviter de devoir « passer la main ».
L'arrêté royal du 10 juin 2014 déterminant les missions et les tâches de sécurité civile exécutées par les zones de secours et par les unités opérationnelles de la protection civile et modifiant l'arrêté royal du 16 février 2006 relatif aux plans d'urgence prévoit que la direction opérationnelle reste à l'officier de la zone présent sur les lieux, quel que soit le grade porté par l'officier de l'équipe de renfort, d'une autre zone ou de la Protection civile.
En cas de phase de planification d'urgence, il est aussi prévu qu'à partir de 2017, la fonction de Directeur du poste de commandement des opérations (Dir-PC-Ops) sera réservée à un officier qui aura suivi une formation.
Documentation relative aux points 11 à 18 :
Arrêté royal du 22 mai 2019 relatif à la planification d'urgence et la gestion de situations d'urgence à l'échelon communal et provincial et au rôle des bourgmestres et des gouverneurs de province en cas d'événements et de situations de crise nécessitant une coordination ou une gestion à l'échelon national.
Vu que les autorités compétentes sont responsables de la planification d'urgence sur leur territoire respectif et que la planification d'urgence comprend les tâches suivantes (Art. 3. § 1er.) :
1° Identifier et analyser les risques présents sur le territoire concerné ;
2° Sur cette base, mettre en œuvre et actualiser les actions nécessaires au niveau de la planification d'urgence, notamment :
- élaborer un plan général d'urgence et d'intervention (PGUI) qui contient les directives générales et les informations nécessaires pour assurer la gestion des situations d'urgence, conformément à l'article 9, § 3 et 4, de la loi du 15 mai 2007 sur la sécurité civile ;
- élaborer un plan particulier d'urgence et d'intervention (PPUI) qui complète le PGUI par des dispositions additionnelles spécifiques à des risques particuliers, conformément à l'article 9, § 5, de la loi du 15 mai 2007 sur la sécurité civile, pour les risques pour lesquels la réglementation le prescrit, ainsi que pour les risques pour lesquels l'autorité compétente l'estime nécessaire ;
- en ce qui concerne les risques pour lesquels l'autorité établit un PPUI, veiller à l'élaboration et à l'actualisation des plans internes d'urgence y relatifs, et à leur conformité avec le PPUI concerné.
3° Prévoir une infrastructure ainsi que des moyens matériels et humains adéquats pour la gestion des situations d'urgence ;
4° Organiser l'information préalable de la population de manière régulière sur les risques présents sur le territoire, sur la planification d'urgence mise en place par les autorités et services concernés, ainsi que sur les comportements que la population peut adopter en préparation à une situation d'urgence, lors de la survenance de celle-ci et par après ;
5° Organiser des exercices multidisciplinaires de manière régulière et au moins une fois par an, pour tester la planification d'urgence existante, déterminer les modalités et la fréquence, établir un calendrier d'exercices et l'intégrer dans la plateforme nationale de sécurité ;
6° Evaluer les exercices et les situations réelles ;
Section III. - Contenu minimal des plans d'urgence et d'intervention
Art. 5. § 1er. Les PGUI com prennent au moins :
1° les informations générales relatives à la province ou à la commune concernée, à savoir:
a) les données de contact des services opérationnels et stratégiques,
des autorités concernées, des services spécialisés, des centres d'information ainsi que de toute autre personne à laquelle l'autorité compétente estime devoir pouvoir faire appel dans le cadre de la gestion d'une situation d'urgence en raison de ses connaissances ou d'un savoir-faire spécifiques, en qualité d'expert ;
b) l'identification des risques ;
2° la méthodologie et la fréquence de la mise à jour des PUI ;
3° l'organisation de la coordination opérationnelle et stratégique, à savoir :
a) les modalités du déclenchement et de la levée des phases ;
b) les procédures d'alerte des acteurs compétents ;
c) les moyens de communication, le flux d'information à mettre en œuvre entre les différents acteurs, ainsi que la façon dont une télécommunication continue est assurée ;
d) l'organisation de l'information de la population et des personnes impliquées, le cas échéant par le renvoi aux plans monodisciplinaires concernés ;
e) les modalités et les moyens relatifs aux actions de protection de la population et des biens, notamment le transport et les centres d'accueil et d'hébergement ;
f) les documents utiles pour la gestion des situations d'urgence ;
g) les procédures de retour à la normale et / ou de rétablissement au sens de l'article 40 du présent arrêté.
§ 2. Les données de contact visées au présent article comprennent les noms, fonctions, numéros de téléphone et de fax, adresses, adresses électroniques et heures de contact nécessaires pour joindre le plus rapidement possible les personnes, en ce compris les experts, dont il ressort de leur fonction ou missions qu'elles doivent pouvoir être contactées par l'autorité compétente dans le cad re de la gestion d'une situation d'urgence.
Art. 6. § 1er. Les PPUI comprennent au minimum :
1° la description du risque en cause et la fixation de la zone ou des zones de planification d'urgence ;
2° les données relatives aux acteurs spécifiquement concernés par le risque, en ce com pris les données de contact ;
3° les scénarios d'accident ;
4° les procédures spécifiques, en ce com pris l'information de la population ;
5° les actions spécifiques de protection des personnes et des biens ;
6° l'organisation éventuelle des lieux d'intervention.
§ 2. Les PPUI relatifs à un risque localisé com prennent, en outre :
1° la situation géographique du risque ;
2° les données générales relatives au risque concerné, en ce compris les éventuels moyens de secours propres au risque ;
3° en ce qui concerne la fixation de la ou des zones de planification
d'urgence visée au § 1er, 1°, du présent article, au minimum :
a) l'aménagement de périmètres et l'organisation spécifique des lieux d'intervention, dont le lieu d'implantation du poste de commandement opérationnel ;
b) les facteurs géographiques, démographiques et économiques
pertinents ;
c) les autres risques.
Art. 7. § 1er. Les autorités compétentes transmettent, chacune en ce qui la concerne, notamment via le portail national de sécurité, le PUI aux autorités, services et personnes qu'elles y désignent comme destinataires en raison de leur rôle dans le cadre de la gestion d'une situation d'urgence couverte par le champs d'application du PUI.
Référence juridique du SLFP :
Ø Loi du 19 décembre 1974 organisant les relations entre les autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités.
Ø Arrêté royal du 26 mars 2014 fixant le profil de fonction du commandant d'une zone de secours et les modalités de sa sélection et de son évaluation.
Ø Loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile.
Ø Arrêté royal du 24 avril 2014 déterminant le contenu minimal et la structure du programme pluriannuel de politique générale des zones de secours.
Ø Code du bien-être au travail du 28 avril 2017.
Ø Arrêté royal du 10 juin 2014 déterminant les missions et les tâches de sécurité civile exécutées par les zones de secours et par les unités opérationnelles de la protection civile et modifiant l'arrêté royal du 16 février 2006 relatif aux plans d'urgence
Ø Arrêté royal du 22 mai 2019 relatif à la planification d'urgence et la gestion de situations d'urgence à l'échelon communal et provincial et au rôle des bourgmestres et des gouverneurs de province en cas d'événements et de situations de crise nécessitant une coordination ou une gestion à l'échelon national.
Documentation :
Chaque zone est dirigée par le commandant de zone.
Il est responsable de la direction, de l'organisation et de la gestion ainsi que de la répartition des tâches au sein de la zone (Article 102 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile)
Le commandant de zone est chargé de la préparation quant au fond des dossiers soumis au conseil ou au collège de la zone (Article 102 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile)
Le conseil fixe, sur proposition du commandant de zone, le plan du personnel de la zone (Article 102 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile)
Tous les deux ans, le commandant de zone est évalué par le collège. Au terme de chaque période de six ans, une commission d'évaluation procède à l'évaluation globale du commandant de zone (Article 115 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile)
La zone acquiert le matériel et l'équipement nécessaires à l'exercice de ses missions. Elle en assure la gestion et l'entretien(Article 117 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile)
Le conseil, sur la proposition du commandant de zone, après avis de la commission technique, arrête un programme d'acquisition du matériel et de l'équipement, tenant compte des moyens financiers disponibles. Le programme d'acquisition du matériel et de l'équipement fait partie du programme pluriannuel de politique générale (Article 118 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile)
L'arrêté royal du 26 mars 2014 fixant le profil de fonction du commandant d'une zone de secours et les modalités de sa sélection et de son évaluation dispose que au plus tard quatre mois avant la fin du mandat, la commission d'évaluation rassemble toutes les informations nécessaires.
Il s'agit, entre autres, des rapports sur le fonctionnement de la zone et des plaintes extérieures relatives au fonctionnement ou à l'intervention du personnel de la zone, des évaluations périodiques de tous les deux ans et des constatations que l'inspection générale des services opérationnels de la sécurité civile a réalisées dans le cadre de ses missions.
Afin de permettre une évaluation correcte, il faudra tenir compte de la description de fonction du Commandant de zone fixée dans l'arrêté royal du 26 mars 2014 fixant le profil de fonction du commandant d'une zone de secours et les modalités de sa sélection et de son évaluation.
L'annexe de l'arrêté royal du 26 mars 2014 dispose qu'en tant que dirigeant administratif, le Commandant de zone assurer la direction de la zone afin d'assurer le bon fonctionnement opérationnel, administratif et technique de la zone et que ses tâches possibles (non limitatives) sont:
- d'élaborer et communiquer une vision, une mission et un cadre de valeurs communes de la zone ;
- d'élaborer un plan de management (avec les objectifs stratégiques de la zone) et veiller à son opérationnalisation ;
- d'élaborer un organigramme de la zone et répartir les tâches (et les moyens en personnel et en matériel nécessaires à cet effet) entre les différents postes/services ;
- d'élaborer le programme pluriannuel de politique générale de la zone et des propositions aux autorités administratives ;
-rendre compte aux autorités administratives sur la politique menée et émettre des propositions sur la politique à mener en :
- assurant la préparation, quant au fond, des dossiers soumis au conseil ou au collège pour décision
- élaborant le programme d'acquisition du matériel de la zone (après avis de la Commission technique) et le soumettre à l'approbation du Conseil.
La fonction doit demander :
- L'approbation du programme pluriannuel de politique générale : par le conseil.
- L'approbation des plans d'action annuels : par le conseil.
- L'approbation du programme d'acquisition : par le conseil.
- L'approbation du plan de management et des décisions fondamentales : par le conseil.
- L'approbation du programme pluriannuel de politique générale-volet commune : par les communes.
- L'approbation des plans d'action annuels-volet commune: par les communes.
- L'approbation de la désignation des membres de la commission technique : par le conseil.
- L'approbation d'un plan zonal d'organisation opérationnelle : par le conseil.
Structure du programme pluriannuel de politique générale :
Analyse des risques
Résumé des éléments principaux et pertinents de l'analyse des risques de la zone.
2.4 Organisation opérationnelle
2.4.1 Opérationnalité
Par exemple : le rôle de garde, l'effectif disponible, la coordination zonale, l'optimalisation du principe d'aide adéquate la plus rapide, les procédures opérationnelles, ... 2.4.2 Organisation logistique
2.4.2.1 Plan de répartition des postes et des autres infrastructures.
2.4.2.2. Matériel
A titre d'exemple, il convient de retrouver dans ce point le plan de répartition du matériel, le plan de redéploiement et d'acquisition du matériel, la politique de maintenance, ...
2.4.2.3 Casernement
2.4.3 Personnel
A titre d'exemple, il convient de retrouver dans ce point le recrutement, la formation de base, la formation continue, la formation spécialisée, le suivi de stage, les exercices, ...
2.4.3.1 Directions et services
2.4.3.2 Personnel opérationnel de la zone
Le détail de ce personnel est donné par poste de la zone. Le détail du personnel est également donné par grade. Un état des lieux est réalisé par rapport au plan du personnel.
2.4.3.3 Personnel administratif
Le détail de ce personnel est donné par poste de la zone et pour les autres infrastructures existantes de la zone. Un état des lieux est réalisé par rapport au plan du personnel.
2.5 Partenaires - Parties prenantes
Cette partie consiste en l'identification des parties prenantes aux missions de la zone. On peut, par exemple, citer les citoyens, les autorités communales, les autorités provinciales, l'autorité fédérale, les autres zones de secours, des entreprises, une zone de police etc. Pour chacune de celles-ci, on identifiera les attentes, les objectifs et les facteurs critiques de succès.
2.6 Conventions particulières
Cette partie consiste en la liste des conventions de collaboration signées par la zone avec d'autres partenaires de la sécurité civile (autres zones de secours, accord transfrontalier, unité opérationnelle de la protection civile, etc.)
Le SLFP rappelle que :
1. sauf dans les cas d'urgence déterminés par le Roi et dans les autres cas qu'Il détermine, les autorités administratives compétentes ne peuvent, sans une négociation préalable avec les organisations syndicales représentatives au sein des comités créés à cet effet, prendre les dispositions réglementaires, les mesures d'ordre intérieur ayant un caractère général et les directives ayant le même caractère qui sont relatives à la fixation ultérieure des cadres du personnel, à la durée du travail et à l'organisation de celui-ci.
2. sauf dans les cas d'urgence déterminés par le Roi et dans les autres cas qu'Il détermine, les autorités administratives compétentes ne peuvent,sans une concertation préalable avec les organisations syndicales représentatives au sein des comités créés conformément à l'article 10 ou au sein des comités visés à l'article 12bis de la loi du 19 décembre 1974 organisant les relations entre les autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités selon le cas, prendre :
1° les décisions fixant le cadre du personnel des services ressortissant au comité de concertation dont il s'agit;
2° les réglementations que le Roi n'a pas considérées comme réglementations de base en vertu de l'article 2, § 1er, 1°, dernier alinéa de la loi du 19 décembre 1974 organisant les relations entre les autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités, ainsi que celles relatives à la durée du travailet à l'organisation de celui-ciqui sont propres auxdits services.
Sont, en outre, soumises à la même concertation préalable les mesures d'ordre intérieur et les directives relatives à un des objets visés à l'alinéa 1er, 2° de la loi du 19 décembre 1974 organisant les relations entre les autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités.
Les comités de concertation émettent un avis motivé sur les propositions dont ils sont saisis en application du présent paragraphe.
Ils peuvent également être saisis, selon les mêmes modalités, de propositions tendant à l'amélioration des relations humaines ou à l'accroissement de la productivité.
3. Le Comité pour la Prévention et la Protection au Travail émet un avis préalable sur:1° tous les projets, mesures et moyens à mettre en œuvre qui, directement ou indirectement, immédiatement ou à terme, peuvent avoir des conséquences sur le bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail;
2° la planification et l'introduction de nouvelles technologies en ce qui concerne les conséquences sur le bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail, liées aux choix en matière d'équipements, de conditions de travail et à l'impact des facteurs ambiants au travail, à l'exception des conséquences auxquelles une convention collective de travail prévoyant des garanties équivalentes est d'application;
7° le choix, l'achat, l'entretien et l'utilisation des équipements de travail et des EPI et EPC;
Contrôle du bien-être au travail
Boulevard de la Sauvenière 73
4000 Liège
Monsieur l'inspecteur,
Nous sollicitions votre intervention dans la zone V, H&P, zone de secours 4 de Liège, pour les motifs suivants ;
Ø Infraction à l'article 33 de la loi du 04 août 1996.
Art. 33.- § 1er. Chaque employeur a l'obligation de créer un Service interne de Prévention et de Protection au travail.
Ø Infraction aux articles 5,6,7,8,17,18,19 et 20 de l'arrêté royal du 27 mars 1998 relatif au Service interne pour la
Prévention et la Protection au Travail.
Ø Infraction aux articles 3 et 13 de l'arrêté royal du 27 mars 1998. (Absence de S.E.P.P. désigné conformément à l'arrêté royal du 27 mars 1998)
Ø Infraction aux articles 2, 3, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15, 16, 18, 19, 20, 21, 23 et 24 de l'arrêté royal du 03 mai 1999 relatif aux missions et au fonctionnement des comités pour la prévention et la protection au travail.
Une copie de la présente vous parviendra par courrier et est envoyé à Monsieur Paul Tousseyn pour information.
Veuillez agréer, Monsieur l'inspecteur, l'expression de nos salutations syndicales.
Pour le S.L.F.P.-A.L.R.
Secteur « Zones de secours »
Labourdette Eric
Dirigeant responsable